Divers Archives - Gilloup https://gilloup.com/cat/divers/ Biking - Hiking - Photography - Morocco Thu, 06 Jun 2024 11:34:59 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7 https://mlawnp1g7vm0.i.optimole.com/w:32/h:32/q:mauto/f:best/https://gilloup.com/wp-content/uploads/2021/12/cropped-532px-Berber_flag.svg.png Divers Archives - Gilloup https://gilloup.com/cat/divers/ 32 32 Astrophotographie à distance https://gilloup.com/astrophotographie-a-distance/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=astrophotographie-a-distance https://gilloup.com/astrophotographie-a-distance/#comments Wed, 24 Nov 2021 20:22:59 +0000 https://gilloup.com/?p=14764 Plusieurs portails d’astrophotographie à distance (Remote Astrophotography) existent.  On traitera ici du portail ATEO (Astronomical Telescopes for Educational Outreach), dédié à l’enseignement de l’astronomie. Le réseau ATEO est composé de 8 télescopes dispersés à divers endroits de la planète (voir au chapitre 6 la liste complète). Il s’agit d’équipements de classe […]

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Plusieurs portails d’astrophotographie à distance (Remote Astrophotography) existent.  On traitera ici du portail ATEO (Astronomical Telescopes for Educational Outreach), dédié à l’enseignement de l’astronomie. Le réseau ATEO est composé de 8 télescopes dispersés à divers endroits de la planète (voir au chapitre 6 la liste complète).

Il s’agit d’équipements de classe mondiale, qui fournissent des images exceptionnelles à cout très bas (20- 30 $/image). De plus, l’argent de chaque image achetée permet en partie d’entretenir le matériel.

Une des grandes forces de cette plateforme est la possibilité d’effectuer une simulation de l’image, telle que le télescope la verra.

1 Généralités

Chapitre vide – pour mise en conformité avec l’article au format pdf en bas de page.

2 Mode d’emploi

Je reprends dans cet article tous les points de l’excellent tuto de Steve de Jongh (Déclic Numérique):  Déclic Numérique – l’Astrophotographie sans bouger de chez soi.



2.1 Connection au portail ATEAO

Se connecter sur le portail ATEO : Ateo Personal Image Request.



2.2 Saisie de son nom et adresse e-mail

C’est l’adresse mail à laquelle vous serez informé de la disponibilité de l’image.



2.3 Saisie du télescope et du type d’exposition

  • Rentrer n’importe quel télescope, vous pourrez le changer plus tard, via un outil plus convivial. Si le télescope est off-line, vous ne pourrez pas le sélecter.
  • Rentrer le type d’exposition : couleur ou N&B.
  • Ne pas cocher la case « Include original FITS image file », sorte de RAW de l’image satellite, à moins que vous sachiez utiliser ces fichiers (description détaillée :  L’Astrophotographie sans bouger de chez soi).

Exemple : j’ai choisi le télescope AFIL5 (Namibie).


2.4 Sélection de l’objet céleste

Les principaux objets célestes sont listés dans le catalogue de Messier  .
Dans l’exemple ci-dessous, j’ai choisi M45 (amas d’étoiles intitulé Les Pléiades).

Une fois cliqué le bouton « Search », le logiciel indique si oui ou non, l’objet est visible. Si c’est le cas, le message suivant s’affiche :« Good news, this object is visible for imaging ».


2.5 Simulation de l’image

En cliquant sur « Telescope Simulator », on peut avoir une idée de l’image qu’on va obtenir. Une fois lancé le logiciel, Il faut saisir:

  • D’abord, la cible ( exemple M45).
  • Puis passer en revue les divers satellites, pour voir si l’image convient : ni trop serrée, ni trop éloignée.

Exemple :  M45 (les Pléiades) vu du télescope AFIL5.
Les 2 flèches rouges (rajoutées) permettent de situer les informations importantes :

  • L’icône Télescope affiche AFIL5.
  • L’icône Cible affiche M45.

Le rectangle vert représente l’image telle que la voit l’appareil photo accolée au télescope.

À tout moment, on peut changer de télescope, via la 1ère icône, représentant un télescope. Une fois cliquée sur cette icône, le popup suivant s’affiche :

Le télescope sélecté (AFIL5) est surligné en Orange, et tous les télescopes appartenant au réseau ATEO sont affichés dans une liste déroulante.
En cliquant sur le lien “Full Tech Specs”, on peut connaitre leur disponibilité (on/off line) ainsi que le cout de l’image (entre 20 et 30 $).
La correspondance entre la simulation et l’image reçue est très bonne. Dans les exemples ci-dessous, la simulation est à gauche, l’image à droite.

Source : Déclic Numérique.
Exemple 1 : Andromède (M31), vue depuis ATEO2A.

Exemple2 : Orion (M42), vue depuis ATEO2A.

Si on trouve que l’image ne nous convient pas, on peut changer de télescope.

Note : les objets célestes les plus brillants (mesurés par leur magnitude apparente : plus l’objet est brillant, plus la magnitude est faible) fourniront les meilleures images. On peut citer :  Andromède (M31 – magnitude apparente : 3.4) et Orion (M42 – magnitude apparente : 3.7), visibles à l’œil nu depuis la terre dans l’hémisphère Nord

2.6 Finalisation de la commande

Si on n’avait pas sélecté AFIL5 au départ, on revient dans le champ 2 pour le sélecter. Le prix s’affiche à côté : 25$.

Champ 2 finalisé :

 Il faut alors cliquer sur : Submit Request, en bas de cette même page.

Un popup avec les conditions légales s’ouvre. Après acceptation, on reçoit un e-mail avec un lien PayPal. Une fois le paiement effectué, on reçoit un e-mail de confirmation comme celui-ci:

Dans un délai qui varie d’1 semaine à 1 mois, dépendant des conditions météo, on recevra un mail avec un lien vers un partage Dropbox (valide 30 jours – attention), qui contiendra : le fichier jpeg, le tif et les fichiers Masters (fit).

Exemple de contenu Dropbox suite à ma commande d’une image de M45 (Les Pléiades):



3 Traitement de l’image

L’image issue du télescope est au format tif (car il s’agit d’un stacking de plusieurs images).
Le traitement spécifique de l’image consiste à traiter le bruit numérique. Après plusieurs essais infructueux, j’ai fini par utiliser le filtre Camera Raw de Photoshop, qui donne les meilleurs résultats.
L’idée est simple :
– Dans un premier temps, on filtre le bruit sur toute l’image, via le filtre Camera Raw. Menu : Filtre -> Filtre Camera Raw.
(bruit de luminance + bruit chromatique).
– Puis on applique un masque d’écrêtage, afin que le filtrage n’affecte que les zones sombres. Le piqué et les détails des parties les plus nettes sont alors préservés.

Une fois le bruit traité, l’image se traite comme tout autre image ( mais ce n’est pas du Raw – attention).
Tutoriel utilisé: Astronomy Outcast – Tuto Photoshop : la réduction du bruit

4 Résultats finaux

Galerie Flickr – Steve de Jongh – ATEO Personal Requests

Les Pléiades (M45) – AFIL5

Orion (M42) -ATEO2A

Andromède (M31) – ATEO01



5 Idées d’objets célestes à tester

 NGC 7293 :  Nébuleuse de l’hélice – https://fr.wikipedia.org/wiki/NGC_7293
NGC 7380  : Nebula (joli sur AFIL3): https://astronomy-outcast.com/nebula-2600-1/
M17
Nébuleuse de la tête de cheval 

6 Liste des emplacements des télescopes

  • ATEO 1 :  Nouveau Mexique – USA.
  • ATEO 2 :  Namibia – Southern Africa.
  • ATEO-3 : Rio Hurtado Valley – Chili.
  • AFIL-3 :   Namibia – Southern Africa.
  • AFIL-6, AFIL-7,AFIL-9, AFIL-10:  Nerpio – Espagne.

Détails des télescopes utilisés : Ateo Telescopes.

6 Webographie

Learn Astrophotography for a Fraction of the Cost – Using World-Class Remote Telescopes

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Workflow CaptureOne https://gilloup.com/workflowcaptureone/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=workflowcaptureone https://gilloup.com/workflowcaptureone/#comments Sun, 21 Nov 2021 16:53:50 +0000 https://gilloup.com/?p=14658 L’objectif de cet article est de présenter mon workflow CaptureOne.Le paramétrage choisi permet de ne jamais aller sous Windows lors des opérations d’import/export de fichiers, ce qui est un gain de temps considérable. De plus, il y a une seule opération manuelle à effectuer : la saisie du dossier cible lors […]

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L’objectif de cet article est de présenter mon workflow CaptureOne.
Le paramétrage choisi permet de ne jamais aller sous Windows lors des opérations d’import/export de fichiers, ce qui est un gain de temps considérable.
De plus, il y a une seule opération manuelle à effectuer : la saisie du dossier cible lors de l’import de l’image.

1 Généralités

Voir ci-dessus (chapitre vide pour mise en conformité avec le pdf en bas de page).

2 Conseils sur les choix de workflow

1/ Utiliser un seul catalogue.  Personnellement, j’en ai un par année (10 000 photos/an), mais c’est une source de problème. Il ressort des divers forums que 100 000 images dans un même catalogue ne semblent pas poser de problème, mais je n’ai pas le recul pour juger.

2/ Stocker les images, non pas dans à l’intérieur du catalogue, mais dans des dossiers physiques. En cas de crash, c’est plus sûr.

3/ Utiliser un nommage des dossiers et des fichiers de manière à s’y retrouver avec un simple explorateur de fichier.


3 Arborescence générale des fichiers

Sous le Dossier racine CaptureOne que j’ai créé, se trouvent 4 sous-dossiers que j’ai aussi créés (sauf Catalogs créé par CaptureOne).

Liste des dossiers :

  • Catalogs : fichiers de sauvegarde des catalogues de CaptureOne.
  • Export : tous mes exports sauf ceux destinées à impression.
  • Impression : les exports de type Impression.
  • Photos originales : les originaux (Raw essentiellement).

Je le répète, on peut se passer du dossier Photos Originales, si on importe tous les Raw à l’intérieur du catalogue.

4 Arborescence du dossier Catalogs

On peut changer son nom et son l’emplacement : Menu : Modifier –> Préférences –> Général :

Le dossier « Catalogs » contient toutes les sauvegardes de tous les catalogues.
Il y a autant de sous-dossiers que de catalogues. Dans mon cas, j’ai 3 catalogues : 2019, 2020 et 2021.
Et dans chacun d’eux, on trouve les sauvegardes.

Exemple :

Le nom d’une sauvegarde est du type : Année-Mois-Jour (de la sauvegarde) + un numéro.

Exemple du contenu d’une sauvegarde :

Etant donné que je stocke mes originaux hors catalogues, le dossier « Originals » du catalogue est vide. Si on décidait de stocker les images à l’INTERIEUR du catalogue, c’est dans ce dossier qu’on trouverait les originaux. 

5 Importation des fichiers images.

Généralement, il s’agit des fichiers Raw issus du boitier.

5.1 Description générale

Sous le dossier « Photos Originales », on va créer autant de sous-dossiers qu’on le souhaite :
Le format du sous-dossier est : Année_ImageMois_ImageJour_ImageNom_Du_Dossier.

Exemple :



5.2 Description détaillée et paramétrage

Lors de la connexion sur le PC d’une clé USB contenant des images, la fenêtre d’import s‘ouvre :

Remarque : je ne décris pas le champ « Sauvegarder vers », qui consiste à sauvegarder en même temps que l’import, ses images vers un autre dossier. En effet, je préfère faire une sauvegarde globale de mon dossier CaptureOne sur un autre disque, manuellement, et de temps en temps.

Champ 1 : Importer depuis : indiquer le média/dossier qui contient les images à importer (ici, clef USB – G:).

Champ 2 : Importer dans :

C’est dans cet endroit qu’on décide d’importer :

  • Dans le catalogue (Copier dans le Catalogue).
  • Hors catalogue : Dossier « Photos Originales », dans mon cas.

Champ 3 : Sous-dossier

Le paramétrage que j’ai choisi pour le nommage du sous-dossier est le suivant (le nom du dossier est : « Ecureuil »).  Il permet de s’y retrouver avec un simple explorateur de fichiers.

Ce qui conduit à créer un dossier « 2021« , et un sous-dossier « 2021-11-21-Ecureuil » (les caractères « / » ou « \ » génèrent un sous-dossier). L’arborescence de « Photos originales » est alors la suivante :

A chaque nouvel import, il suffit de changer le nom du dossier, ici « Ecureuil ».

5.3       Liste des paramètrages possibles

C’est par l’intermédiaire des divers champs du menu Import qu’on modifie le nom du sous-dossier d’import.



6 Gestion des exports

6.1 Description générale

A l’export, on utilisera le même format de sous-dossier que pour l’import. Seul le dossier de base est changé.Mais, pour ma part, j’ai généré 2 flux d’export :

  • Un flux pour tous les fichiers hors impression.
  • Un flux pour l’impression.

En effet, on retouche rarement un fichier Web, mais plus souvent et plus tardivement un fichier destiné à l’impression (améliorations/corrections, changement de papier, de format…). De plus, cela permet d’isoler les dossiers d’impression, peu nombreux chez moi (50 impressions/an aux formats 40x30cm et 60x40cm).

Le nommage des fichiers est le même dans les 2 cas, seul le dossier de base diffère : « Export » hors impression, sinon « Impression » .


6.2 Description détaillée

Lorsqu’on selecte « Exporter » sous CaptureOne, une fenêtre s’ouvre.
Exemple :

A gauche, on trouve des champs liés à l’export, à droite l’image. Ce qui est compliqué sous CaptureOne, c’est qu’il s’agit à la fois :

  • D’une fenetre d’export.
  • D’une fenetre de softproofing. L’image s’affiche dans l’espace colorimétrique de la ligne surligné en ORANGE, la « croix » servant à désigner le process d’export concerné.

On s’intéresse dans ce paragraphe uniquement au workflow, donc aux nommages des fichiers.
Avant de cliquer sur Exporter 1 Image, il faut configurer, comme pour l’import :

  • Le dossier d’export.
  • Le nom du sous-dossier d’export.
  • Le nom de l’image.

6.3 Dossier d’export

On peut choisir pour chaque recette un dossier différent, mais c’est compliqué (1 recette = 1 ligne sous l’intitulé : Préréglages d’export).
Dans mon cas, j’utilise le « fichier par défaut du catalogue » que j’ai appelé « Export », pour tous les cas hors l’impression. On peut le changer en cliquant sur l’icône à sa droite :

Pour les « recettes » d’impression, le dossier « Export » est remplacé par le dossier « Impression ».

6.4 Nom du sous-dossier d’export

On reprend le nom du dossier image.

Exemple :

6.5 Format du nom de l’image

Je préfère que celui-ci comporte le maximum d’information.
Hors impression :

Exemple :

Remarque : Dans la ligne 4, le second « 1 « est crée par Windows et non CaptureOne.

Impression :
Dans ce cas, je préfère avoir plus de paramètres visibles directement dans le nom du fichier.
Remarque : A noter que pour ce résultat, il faut autant de lignes dans le tableau « Préréglages d’export » que de détails différents souhaités.

Format de Nom pour Impression : Par rapport à l’export standard, on rajoute :
– Le type de papier (ici Fine Art Baryta)
– Le format : 40 x 30 cm.


Cet export est associé au Process de recette surligné en orange :
JPEG Saal 3 – 300dpi – 40×30 – FineArt Baryta :

7 – Divers

Un fil que j’ai lancé sur le forum CaptureOne de Chassimages : CaptureOne Workflow


8 – Article au format pdf

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https://gilloup.com/workflowcaptureone/feed/ 1
Gestion des couleurs https://gilloup.com/photographie-gestion-des-couleurs/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=photographie-gestion-des-couleurs https://gilloup.com/photographie-gestion-des-couleurs/#comments Fri, 05 Feb 2021 20:23:30 +0000 https://gilloup.com/?p=13168  Aucun appareil photo numérique ne peut reproduire la totalité des couleurs perceptibles par l’œil humain. Chaque appareil a son propre espace colorimétrique, qui décrit une plage de couleurs spécifique, ou gamut, que l’appareil peut enregistrer, stocker, modifier ou produire. Certains espaces colorimétriques sont plus grands que d’autres. Par exemple, l’espace CIE Lab […]

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 Aucun appareil photo numérique ne peut reproduire la totalité des couleurs perceptibles par l’œil humain.

Chaque appareil a son propre espace colorimétrique, qui décrit une plage de couleurs spécifique, ou gamut, que l’appareil peut enregistrer, stocker, modifier ou produire. Certains espaces colorimétriques sont plus grands que d’autres. Par exemple, l’espace CIE Lab est large, tandis que l’espace sRVB, utilisé par de nombreux navigateurs web, est d’une taille relativement réduite.

En outre, chaque appareil décrit la couleur de façon soit additive, à partir du modèle RVB, soit soustractive, à partir du modèle colorimétrique CMJN. Les caméras et les moniteurs utilisent le modèle RVB, les imprimantes utilisent le modèle CMJN.

Notes de traduction:
CMJN: Cyan, Magenta, Jaune, Noir – CMYK: Cyan, Magenta, Yellow, Black.
RVB : Rouge, Vert, Bleu – RGB: Red, Green, Blue.



Figure 1 – Gammes de couleurs de divers appareils et des images.

Légende de l’image
A. Espace colorimétrique Lab 
B. Les espaces colorimétriques d’une image
C. Les espaces colorimétriques de plusieurs appareils 

Du fait de la variation de ces espaces colorimétriques, les couleurs sont souvent différentes en fonction de l’appareil sur lequel vous les affichez.

Les systèmes de gestion des couleurs utilisent des profils pour corriger les différences de couleur entre les appareils. Ainsi, vous pouvez prévoir en toute confiance les couleurs que vous verrez lorsque vous partagerez ou imprimerez des photos.

Figure 2 – Correspondance des couleurs à l’aide de profils.

Légende de l’image
A. Les profils décrivent les espaces colorimétriques de l’appareil photo et de l’image. 
B. A partir des profils, le système de gestion des couleurs identifie les couleurs réelles de l’image. 
C. Le système de gestion des couleurs convertit les couleurs de l’image dans l’espace colorimétrique du moniteur à l’aide des informations contenues dans le profil de celui-ci. 
D. A l’aide du profil de l’imprimante, le système de gestion des couleurs convertit les couleurs de l’image selon l’espace colorimétrique de l’imprimante, de sorte que les couleurs s’affichent correctement à l’impression. 

Source : Adobe – Le mystère des couleurs


1 Généralités

Voir précédemment (chapitre présent pour mise en concordance avec le PDF ).


2 L’œil humain

La dynamique

L’amplitude absolue de l’œil est de 25-30 diaphragmes : c’est sa plage statique. Mais, pour un diamètre d’iris donné (le diaphragme de l’œil, qui peut s’ouvrir de 1 à 7mm), l’amplitude n’est que de 10-15 diaphragmes.
Lorsqu’il regarde une scène à forte dynamique, l’iris de l’œil s’adapte à chaque partie de l’image et en final, le cerveau humain assemble toutes les « vues ». On a donc bien une dynamique finale de 30 diaphragmes.

Sources :
Arnaud Frich – Le Gamma                
James Lorentson – Dynamic Range & Visual Perception

L’angle de vision humaine
L’angle de la vision humaine est proche de 140° x 50° ( largeur x hauteur).
Source : Arnaud Frich – Le guide des Dpi



Le pouvoir séparateur
Les recherches ont montré qu’un œil normal pouvait séparer des points lumineux distants angulairement d’environ 1′ d’angle (une minute), ce qui équivaut à environ 1/3000e de radian. Au mieux, l’œil sépare des détails de 0,33 mm à 1 m, de 3,3 mm à 10 m, de 3,3 cm à 100 m, etc… (Source : Wikipédia).



3 L’appareil photo

En 2021, l’amplitude dynamique (Dynamic range) des meilleurs appareils photos est de 12-15 diaphragmes. L’œil reste donc bien meilleur…

Source: DxOMark – Sensor Data Base


4 Gestion des couleurs

4.1   Le gamut

C’est l’ensemble des couleurs qu’un dispositif permet de reproduire.


4.2   L’espace colorimétrique

Un espace colorimétrique est un modèle mathématique tridimensionnel représentant l’ensemble des couleurs perceptibles, utilisables ou reproductibles par un être humain ou un appareil. Chaque couleur qu’il contient est ainsi associée à des coordonnées déterminant un point précis et correspondant, par exemple, à des valeurs telles que la luminance, la saturation et la teinte.


4.3   Le modèle RVB

Une couleur est identifiée par son triplet : R, V, B. Mais ce modèle ne prend pas en compte la perception de l’œil humain. Il est utilisé par les logiciels pour l’affichage à l’écran.

Figure 3 – Le modèle Cube RVB.

Voir : PhotoShop – modes colorimétriques



4.4   Le modele TSL : Teinte – Saturation – Luminosité

C’est le plus intuitif des modèles colorimétriques. Il prend en compte la perception humaine de la couleur. Il est parfois appelé modèle perceptuel. Il est utilisé par PhotoShop et Capture One. En anglais, il se nomme HSL : Hue, Saturation, Lightness.

Les paramètres de couleurs sont :
Teinte.
Saturation.
Luminosité.

Figure 4 – Représentation du modèle TSL.


4.5   Le modèle CIE (LAB)

A éclairement égal, certaines teintes (jaune, vert) paraissent plus claires que d’autres (rouge, bleu), car la sensibilité de l’œil n’est pas la même pour toutes les longueurs d’onde. C’est pourquoi a été créée en 1976 le modèle colorimétrique Lab, ou CIE Lab, qui couvre la totalité du spectre vu par l’œil humain et le représente de façon uniforme.

Une couleur est codée sur 3 valeurs :

  • L pour le % de Luminance (0 % noir, 100 % blanc).
  • a (- 120 / + 120) pour une gamme de couleurs du vert (- 120) au rouge (+ 120).
  • b (- 120 / + 120) pour une gamme de couleurs du bleu (- 120) au jaune (+ 120).

Note : L exprime la luminosité, a et b la chrominance.

Le CIELAB est un modèle indispensable à la gestion de la couleur car il va servir de référence colorimétrique dans les profils, autrement dit, une notation en Lab correspond toujours à une couleur unique et absolue. Photoshop l’utilise comme moteur interne pour la gestion des couleurs. Cela signifie que toute conversion d’un espace colorimétrique à un autre transite obligatoirement par le modèle Lab.
C’est la meilleure courbe pour simuler le comportement de notre vision.

Figure 5 – Modèle CIE LAB (L*a*b* CIE 1976).

Sources :
http://www.profil-couleur.com/ec/115-modele-cie-lab.php
http://www.charaix.com/Culture/Couleurs/Couleurs0B.html


4.6   Diagramme de chromaticité

On utilise souvent le modèle 2D : c’est le diagramme de chromaticité.
La figure suivante permet de comparer les divers espaces colorimétriques à la zone des lumières visibles. Sont affichés :
– la zone des lumières visibles (Horseshoe Shape of Visible Color).
– l’espace ProPhoto RGB.
– l’espace Adobe RGB.
– l’espace sRGB.
– un profil ICC de papier mat sur imprimante Epson 2200 : 2200 Matt Paper.

Figure 6 – Comparaison entre divers espaces colorimétriques et l’œil humain – Wikipédia.

Les espaces colorimétriques les plus courants dans l’univers photographique sont (du moins large au plus large) :
sRVB
AdobeRVB.
ProPhoto.

Plus l’espace colorimétrique est large, plus il pourra reproduire des couleurs saturées. Les 2 premiers espaces codent les couleurs sur 3×8 bits. Prophoto code sur 3×16 bits. Le sRVB est le plus petit dénominateur commun : c’est celui qui correspond à l’affichage à la plupart de tous nos écrans actuels (2021).

Sources :
Arnaud Frich – Choisir son espace de couleur ***
Arnaud Frich – Les espaces couleurs et gamuts en photo et vidéo
Les Numériques – Les espaces colorimétriques



4.7   Le profil ICC

Un profil ICC comprend les données qui caractérisent un terminal d’entrée ou de sortie de couleur. C’est sa carte d’identité colorimétrique. Il s’agit d’une table de correction qui modifie la représentation numérique de chaque couleur en fonction des caractéristiques propres du périphérique de manière à les reproduire le plus fidèlement possible. Chaque équipement (appareil photo, scanner, imprimante) a des imperfections, et il faut les compenser. C’est le but du profil ICC.

Exemple : On photographie le gris parfait d’une mire. Sa valeur théorique est : RGB (128,128,128). Mais l’appareil photo, suite à ses contraintes physiques fournit dans son fichier RAW de sortie : RGB (128, 140, 128). Le profil ICC est là pour corriger cette imperfection.

Quand Photoshop voit RGB (128, 140, 128), il envoie RGB (128,128,128) à l’écran car le profil ICC de l’appareil photo le lui a dit.     
C’est la même chose pour l’impression. On verra plus loin que les imprimeurs livrent les profils Icc du couple imprimante/papier pour se rapprocher de la couleur de la photo papier lors du soft proofing (épreuvage écran de l’image).

4.8   Espace colorimétrique (ou espace couleur) et profil ICC

Un espace couleur n’est qu’un gamut et un profil ICC est un gamut ET des caractéristiques colorimétriques propres à un appareil donné.
– Un espace colorimétrique est uniquement un espace de référence et n’est pas associé à un matériel. Il est parfois appelé profil ICC indépendant.
– Un profil ICC est forcément lié à un matériel, et il est associé à un espace colorimétrique. Il est parfois appelé profil ICC dépendant (du matériel).

Sources : Arnaud Frich – Les profils ICC.
Fichier zip contenant les principaux espaces colorimétriques : ICCProfiles.zip (source : ICM Profiles).

4.9   Attribuer un profil ICC et convertir un profil ICC

Attribuer un profil ICC
L’attribution
du profil ICC ne s’effectue qu’une fois dans la vie de l’image : à sa création, une fois le dématriçage effectué (lors de la Rawtisatisation). Il s’agit d’attribuer une couleur L*a*b à une valeur RVB.

Le capteur électronique de l’appareil photo fournit des informations R,V,B à partir desquelles l’appareil photo ( cas du shoot en JPEG) , ou le logiciel (Camera Raw, LightRoom, Capture One…), attribue une couleur L*a*b.

En gestion des couleurs, pour afficher la « bonne » couleur, on a toujours besoin de deux choses : la valeur RVB ET l’espace couleur associé sous la forme d’un profil ICC ou plus exactement d’un espace couleur.


Convertir un profil ICC
La conversion peut s’effectuer plusieurs fois dans la vie d’une image.
Exemples :
– pour un export d’image à destination du Web, on convertit l’image dans l’espace sRVB.
– pour une impression, on la convertit dans l’espace AdobeRVB.
– pour le transfert d’une image d’un déRawtiseur (Camera Raw, Capture One) , vers un éditeur de pixels (pixel editor) de type Photoshop.

4.10   Tutoriels vidéo

Arnaud Frich – La gestion des couleurs pour les débutants – 1/3 
Arnaud Frich – La gestion des couleurs pour les débutants (2/3) : profils icc, espaces couleurs
Arnaud Frich – Le vocabulaire de la gestion des couleurs pour les débutants (3/3) : attribuer profil icc


5 Les différents profils ICC intervenant dans la chaîne photographique

5.1   Le profil ICC de l’appareil photo (entrée)

Cas du shoot en Jpeg :
L’appareil photo réalise en interne le passage Raw jpeg. L’attribution de l’espace colorimétrique s’effectue dans l’appareil . Le choix de l’espace colorimétrique s’effectue dans les menus de l’appareil : sRVB – AdobeRVB.

Cas du shoot en Raw.
L’attribution de l’espace colorimétrique s’effectue dans le logiciel de post-production. Le logiciel de dématriçage du PC vient lire les données EXIF du fichier RAW. Si l’appareil existe dans sa base de données, la photo s’affiche avec le profil correspondant.

Note : l’image qui s’affiche au dos de l’appareil photo (ou dans le viseur) est une image Jpeg issue du dématriçage en temps réel de l’image Raw.

Figure 7 – dérawtisation – les divers cas de figure.


Sources :
Arnaud Frich – Les profils ICC
Arnaud Frich – Attribuer un profil ICC à une image  
Arnaud Frich – Gérer les couleurs d’un fichier RAW dans Camera Raw

5.2   Le profil ICC de l’écran

Comme tout périphérique concerné par la gestion des couleurs, l’écran a son propre profil Icc. Hors calibration, Windows attribue un profil générique à l’écran. En 2021, les écrans de moins de 5 ans (à dalle non TN) gèrent tous correctement le sRVB.

Pour un écran gérant au moins 90% de l’AdobeRVB, il faut compter 650 Euros. C’est le cas du Eizo CS2420, qui gère plus de 99% de l’AdobeRVB.

Voir : Arnaud Frich – Guide des écrans


5.2.1  Gestion des couleurs sous Windows

En tapant « Gestion des couleurs » dans la barre de recherche de Windows (en bas à gauche), l’écran suivant s’affiche :

Figure 8 – Menu des gestion des couleurs Windows.

Cela permet de voir le profil Icc attribué à l’écran (dans ce cas, il s’agit du profil issu d’une calibration).
Il est alors possible dans cette fenêtre d’ajouter des profils, et de modifier le profil par défaut.
Les profils Icc se situent dans le dossier : C:\Windows\System32\spool\drivers\color.

Installation directe d’un profil ICC sous Windows:
Faire un clic droit sur le fichier ICC, et sélectionner Installer un profil.
Il se placera directement sous le dossier cité au-dessus : C:\Windows\System32\spool\drivers\color.


Figure 9 – Installation d’un profil Icc.

5.2.2  Fichier ICC et calibration

La calibration d’un écran consiste à générer un fichier ICC à l’aide d’une sonde colorimétrique. Elle est INDISPENSABLE pour avoir un workflow de qualité. L’Annexe 6 décrit la procédure que j’utilise.

On caractérise son écran pour ce qu’il est capable de faire.
Cela écran consiste à choisir :
– une luminance (en cd/m2). Valeur conseillée : 80 cd/m2 pour la meilleure correspondance papier/écran.
– Une température de couleur ou point blanc (en °K).  Valeur conseillée : 6500K.  C’est le réglage par défaut des écrans actuels.
– un rapport de contraste. Arnaud Frich conseille 300 :1…
– un gamma ou une courbe de réponse tonale. Valeur conseillée : 2,2.

Note : la calibration, au lieu de s’effectuer en gamma , peut aussi s’effectuer en L*. Elle est à privilégier avec une calibration hardware. Voir ce fil:
https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,241228.0.html

Voir :Arnaud Frich – Calibrer son écran
Arnaud Frich – le gamma de l’écran (avec un test du contrôle du gamma de l’écran, à  utiliser impérativement avec la définition native de votre écran (affichage à 100%) ). Chez moi, ça donne 2.05.

5.3   Le fichier ICC du couple imprimante/papier

Ce fichier permet de faire du softproofing : simulation du résultat de l’impression sur écran.  Voir plus loin les chapitres dédiés au softproofing, en fonction des logiciels utilisés.

En 2021, les bonnes imprimantes sur papier Fine Art sont capable d’imprimer grosso-modo  l’AdobeRVB.

6 Gamuts : appareil photo – écran – imprimante

6.1   Gamut de l’appareil photo

Un appareil reflex ou hybride moderne a un gamut plus grand que AdobeRVB, proche de ProPhoto.

6.2   Gamut du moniteur

En 2021, les écrans de moins de 5 ans (à dalle non TN) gèrent tous correctement le sRVB. Seuls les écrans dit graphiques (comme le  Eizo CS2420 à 650€, qui gère plus de 99% de l’AdobeRVB) vont au-delà.

Voir : Arnaud Frich – Guide des écrans

6.3   Gamut des imprimantes

Dans les impressions de qualité, les bonnes imprimantes/encres/papier ont un gamut proche de AdobeRVB, parfois légèrement supérieurs.

Sur les graphiques ci-dessous, on voit que l’imprimante EPSON SC-P800 sort un petit peu de l’espace AdobeRVB 98. Donc exporter en ProPhoto n’est pas idiot.

Figure 10 – Espaces colorimétriques imprimante Epson SC-P800 et Adobe RVB 98.

Figure 11 – Espaces colorimétrique imprimante Epson SC-P800 et ProPhoto.


6.4   Visualisation 3D des divers gamuts

Dans cette vidéo de 2018, le photographe Martin Bailey visualise les gamuts des appareils suivants à l’aide du logiciel 3D ColorThink Pro: appareil photo, moniteur, imprimante.

6.5   Conséquences sur l’exportation des fichiers pour le Web et l’impression

6.5.1   Cas de l’exportation vers le Web

Important: Il faut TOUJOURS incorporer le profil colorimétrique quand on exporte une image pour le Web. En effet, en 2021, tous les navigateurs de toutes les plateformes (Windows, Ios, Android) gèrent les profils ICC.

D’autre part, la qualité des moniteurs ayant considérablement augmenté, j’exporte dorénavant mes images pour le Web dans le le même espace que pour l’impression, soit AdobeRVB (conversion d’espace colorimétrique). En effet, de plus en plus de moniteurs sont capables d’afficher des couleurs au-delà du sRVB, alors pourquoi s’en priver!
Voir aussi: Arnaud Frich – Quelle gestion des couleurs sur Internet?

Note : la bonne fourchette de taille pour une image Web est actuellement de 300/400Ko (temps de réponse correct sur smartphone).  Pour les sites de Photos (Flickr, Google Photos) qui sont souvent regardés sur desktop, 1 à 1.5 Mo est admissible.

6.5.2   Cas de l’export pour impression

  • Impression sur sa propre imprimante.
    Passer directement de l’espace de travail de l’éditeur d’image (PhotoShop, Capture One …) au profil papier/imprimante.

  • Impression via un prestataire – exemple de Saal Digital.
    L’espace à privilégier est le plus large possible toléré par votre fournisseur. Mais AdobeRVB est le minimum en FineArt (impression de qualité). L’imprimeur impose généralement le choix des espaces.
    Exemple : Chez Saal Digital, les seuls espaces tolérés sont: sRGB, AdobeRGB (1998), ProPhoto .Attention ProPhoto a un Gamma de 1.8, et 2.2 pour les 2 autres. Personnellement, j’utilise AdobeRVB(1998) pour mes envois chez Saal Digital.
    https://www.saal-digital.fr/support/article/srvb-adobe-rvb-1998-et-prophoto-rvb/#sb

  • Export CaptureOne vers Photoshop.
    Le format le plus adapté est le TIFF 16 bits. J’utilise le profil : eciRGB v2.
    Plus de détails sur l’eciRGB v2: http://www.eci.org/doku.php?id=en:colourstandards:workingcolorspaces

7 Développement d’un fichier RAW

 Les logiciels de développement de fichiers RAW ont pour rôle de convertir un fichier RAW issu du capteur d’un appareil photo numérique en fichier JPG ou TIF.

La déRAWtisation se décompose en 3 parties :
– le dématriçage proprement dit (ou débayerisation)
– l’attribution d’un espace colorimétrique.
– l’application du profil ICC de l’appareil photo.

L’attribution de l’espace couleur des fichiers RAW se fait dans le logiciel de dématriçage :
–  soit dans l’appareil photo si on shoote en jpeg.
–  soit sur PC ou Mac, avec des logiciels comme Camera Raw, Lightroom, CaptureOne, Dxo…

Une fois la déRAWtisation achevée, on peut commencer les retouches.

Source: Arnaud Frich – Gérer les couleurs d’un fichier RAW dans Camera Raw

8 Gestion des couleurs dans Lightroom ou Camera Raw

Source : Arnaud Frich – Gérer les couleurs d’un fichier RAW dans Camera Raw

Lightroom et Camera Raw partagent le même module de développement des fichiers Raw. Seule l’ergonomie diffère.

Comme tout déRawtiseur, le logiciel va :
reconnaître l’appareil photo (le modèle est contenu dans la partie EXIF du fichier RAW), et récupérer le profil ICC correspondant dans sa base de données.
attribuer un espace colorimétrique à l’image.

Dans Camera Raw, le nom de l’appareil photo apparaît en haut à gauche du bandeau :


Pour avoir accès au choix de l’espace colorimétrique, il faut cliquer sur cette ligne en bas de l’image.

Le popup suivant s’affiche :

Espace : choix de l’espace de travail. Préférer ProPhoto.
Profondeur : préférer 16 bits/couche .

Cliquer sur la touche Ouvrir une image  


A l’ouverture sous PhotoShop, le popup suivant s’affiche :


Le menu Enregistrer l’image est plus complet :



On peut choisir :
– le format : JPEG, TIFF, PSD …
– l’espace Colorimétrique et sa Profondeur (voir plus haut).

Dans Lightroom, il faut faire :  Exporter un fichier –> Espace colorimétrique

Ici, on a choisi d’exporter au format PSD (PhotoShop Document) dans l’espace ProPhoto.

Rappel : dans le cas d’un fichier shooté en Jpeg, c’est l’appareil photo qui attribue l’espace colorimétrique à l’image. Dans le menu de l’appareil, on a généralement le choix entre les espaces colorimétriques sRVB et AdobeRVB. Préférer l’espace le plus large : AdobeRVB.

9 Gestion des Couleurs dans PhotoShop

« Photoshop, pour afficher et travailler correctement les couleurs, a besoin, de connaître le profil ICC de l’image à ouvrir ou ouverte pour afficher correctement ses couleurs. Cela devient son espace couleur de travail ; Il se substitue à l’espace de travail de Photoshop »
Arnaud Frich – Les informations couleurs et les menus couleurs de Photoshop

9.1   Choix de l’espace colorimétrique de travail de Photoshop

C’est simple : il faut choisir le même espace de travail que celui de ses images. De cette manière, les images s’ouvrent directement (sans passer par la fenêtre du chapitre 9.5.3 : Cas d’une image avec un profil différent de l’espace de travail).

Personnellement, je conseille l’espace le plus large : ProPhoto.

Rappel : l’espace de couleur d’une image est celle que lui a attribué le déRawtiseur (Camera Raw, Lightroom).

Note : l’espace de travail de Photoshop ne sert dans un seul cas : lorsqu’on ouvre une image sans profil ICC (impossible si l’image vient d’un appareil photo). Mais c’est le cas de certaines images Web, encore sans profil. C’est stupide car le poids d’un profil ICC générique (sRVB, AdobeRVB) n’est que de 2 à 4 Ko.

Arnaud Frich – Choisir l’espace de travail de Photoshop

9.2   Menus liés au choix de l’espace colorimétrique

Le choix de l’espace de travail de Photoshop est accessible dans le menu :

Menu : Edition –> Couleurs  –> Espaces de travail –> RVB
Dans l’exemple ci-dessus, l’espace de travail est : Adobe RGB

Détails des espaces colorimétriques génériques :



9.3   Attribuer un profil colorimétrique dans Photoshop (assign profile)

Meilleur tuto (anglais): Photoshop CC Color Settings and more

L’attribution de profil (assign profile) dans Photoshop est exceptionnelle, car généralement effectuée dans Lightroom ou Camera Raw.

Cela n’arrive que lorsque l’image n’a pas de profil colorimétrique : cas d’images « récupérées « sur le Web. Photoshop va forcer le profil en choisissant celui de l’espace de travail.

Arnaud Frich – Comment attribuer un profil ICC à une image dans Photoshop ?

9.4   Convertir un profil colorimétrique 

Convertir une image, contrairement à l’attribution, c’est changer les valeurs R, V, B sans changer les couleurs (en tout cas le moins possible). Les valeurs R, V, B sont changées ET on attribue un espace colorimétrique.

L’attribution d’un profil ne se fait qu’une fois dans la vie d’une image, alors que la conversion de profil peut avoir lieu plusieurs fois :

Exemples :
– exportation vers le Web. On exporte sur le Web en sRVB.
– affichage sur l’écran du PC (se fait automatiquement par la carte graphique du PC ou Mac).
– softproofing : on convertit dans le profil ICC du couple imprimante/papier.

Cet excellent tuto permet de bien comprendre la différence attribuer / convertir :
Arnaud Frich – Convertir une image *****

9.5   Ouverture d’une image dans Photoshop

9.5.1  Toujours conserver le profil incorporé

Menu : Edition–> Couleurs  –> Règles de gestion des couleurs:



9.5.2  Cas d’une image sans profil colorimétrique.

C’est le seul cas de figure ou l’espace colorimétrique par défaut de Photoshop est utilisé. En absence de profil ICC, Photoshop le convertit dans son espace. Mais Photoshop nous avertit par un popup, et on essaie d’associer un profil (si pas de profil, c’est généralement sRVB, car ça vient du Web …).

Exemple : Popup ouverte par Photoshop quand on ouvre une image sans profil.

Attribuer sRVB est généralement la bonne réponse. De plus, il convient de cocher la croix :

Et convertir le document dans l’espace de travail sRVB. (Sans conversion, les couleurs seront bonnes, mais pas les valeurs R, V, B).

Note : En 2021, de nombreuses images qui « trainent » sur le Web n’intègrent pas de profil. Cela date de l’époque où les débits de transmissions de données étaient faibles. En effet, incorporer un profil ICC (AdobeRVB ou sRVB) à une image revient à augmenter sa taille de 2 à 4 KOctets, ce qui est ridicule aujourd’hui.


9.5.3   Cas d’une image avec un profil différent de celui de l’espace de travail

Lors de l’ouverture d’une image, si l’espace de travail de Photoshop est différent de l’espace de l’image, la fenêtre suivante s’affiche.

Il faut TOUJOURS cocher : préférer le profil incorporé.

L’image a les bonnes couleurs avec l’espace colorimétrique qui lui a été attribuée la 1ere fois (après déRAWtisation).

9.6   Softproofing et impression avec PhotoShop

Le softproofing (épreuvage) consiste à simuler le résultat de l’impression sur son écran. Pour ce faire, on convertit le profil de l’image avec le profil ICC du couple imprimante/papier.

Menu de Création de l’Epreuve : Affichage –> Format d’épreuve –>Personnalisée

Le popup suivant s’affiche :

Dans le champ Périphérique de simulation, choisir le profil ICC de son papier (ou fourni par l’imprimeur). Ici : SaalDigital_FineArt_Baryta_03-15.icc
La procédure complète de Softproofing sous PhotoShop est décrite au chapitre 14 : Softproofing détaillée avec Photoshop

9.7   Impression en local   

Il suffit d’envoyer le fichier avec le profil ICC du papier vers l’imprimante, (sauf si le profil est géré directement par l’imprimante).


9.8   Exportation Web sous Photoshop

Menu : Fichier –> Exportation –> Enregistrer pour le Web.

Cocher :
Incorporer le profil couleur . En 2022, tous les les Os (sauf Android en natif) et tous les navigateurs gèrent la couleur, via les profils icc. Voir l’article de Arnaud Frich ci-dessous.
Convertir en sRVB (espace colorimétrique « standard » de nos écrans).

Source : Arnaud Frich – Quelle gestion des couleurs sur Internet ?

9.9   Exportation Photoshop pour un imprimeur

Attention : dans le fichier à destination de l’imprimeur, il ne faut surtout pas inclure le profil ICC de l’imprimante, et qui a servi au soft proofing, mais un profil neutre (AdobeRVB au minimum pour une impression FineArt, sinon sRVB suffit). Voir sur le site de l’imprimeur qui impose souvent ses choix d’espace colorimétrique.

Exemple Photoshop d’export sRVB :

Menu : Exporter sous

Cocher :
– Convertir en sRVB
 – Incorporer le profil colorimétrique. Il pèse de 2 à 4 Ko ( sRVB, AdobeRVB) et est INDISPENSABLE.
                  

Notes:
1/ Si on ne coche pas Convertir en sRVB, Photoshop exporte avec son espace colorimétrique de travail (Menu : Edition –> Couleurs : Espace de travail : RVB).
Si on désire exporter en AdobeRVB avec un espace de travail ProPhoto, il faut passer par le menu : Edition –> Convertir en profil et effectuer la conversion vers AdobeRVB.

9.10  Afficher sous Photoshop les couleurs non affichables de son écran

Il s’agit simplement de réaliser un épreuvage, en choisissant le moniteur comme périphérique de simulation.

Mode d’emploi:
– Sélecter : « Couleurs d’épreuves » → « Couleurs non imprimables »


– Affecter le profil ICC du moniteur dans le « Périphérique de Simulation »:
Menu : AffichageFormat d’épreuvePersonnalisé

  Source : http://www.cmp-color.fr/ecran_tirage.html

9.11  Retrouver le profil ICC de son écran sous Photoshop

Menu :  Edition –> Couleurs

Faire défiler la liste jusqu’à : RVB Moniteur :  On voit alors le profil du moniteur.



Remarque : Sous PhotoShop, on distingue bien 3 zones de profils ICC, séparées par un trait, dans le menu ci-dessus :
1 – le profil ICC du moniteur
2 – les profils Icc de Photoshop lui-même (profils indépendants du matériel)
3 – les profils Icc contenus dans: C:\Windows\System32\spool\drivers\color

9.12  Tutoriels des menus Couleurs de Photoshop

Document Adobe – Gestion des couleurs
Arnaud Frich – Les informations couleurs et les menus couleurs de Photoshop

10 Gestion des couleurs dans Capture One

L’espace colorimétrique de travail de Capture One est tenu secret, vraisemblablement proche de ProPhoto. Capture One est l’équivalent de : Camera Raw + Photoshop.

10.1   Attribution d’un profil ICC

Une fois l’image brute (Raw) importée, CaptureOne lui attribue automatiquement le profil ICC de l’appareil de prise de vue (la description de l’appareil est contenue dans les données EXIF du fichier Raw).

Dans le cas ou CaptureOne n’a pas reconnu le boitier, il affiche « Generic » : c’est le cas des boîtiers non encore incorporés à la base de données de CaptureOne, car trop récents
.

10.2   Soft proofing

Dans cette étape, on simule le résultat de l’impression sur son écran. Sous Capture One, cette opération se fait dans le menu des gestions des exports ( icône engrenage). Il faut alors rentrer le Profil Icc donné par l’imprimeur pour le couple papier/imprimante qu’on simule. L’utilisation de l’icône « lunettes » permet de visualiser toutes les informations rentrées à ce niveau : taille de l’image (rescaling), ajout de netteté…

Sous Capture One, je conseille de dédier un layer à l’impression. Il est alors possible de sauvegarder ce layer en tant que style, et de l’appliquer ensuite à toutes les impressions avec le même papier.

10.3   Exportation vers un logiciel de retouche – type Photoshop

Format : TIFF 16 bits
Profil ICC : ProPhoto (c’est l’espace de Photoshop). Si l’espace colorimétrique de l’image importée dans PhotoShop est différente de l’espace de PhotoShop, un écran de ce type s’affiche. Il faut alors choisir le profil embarqué dans l’image.

10.4   Exportation Web

Format : JPEG
Profil ICC : sRVB.  

11 Conditions d’éclairage en softproofing et pour la visualisation des tirages

Environnement de travail conseillé :
– Poste de travail : environ 40 à 50 lux.
 – Luminosité de l’écran : 80 cd/m2.
 – Environnement de travail : 40 – 60 lux.
 – Observation des tirages (lampe photo) : 500 lux – 5000 Kelvin.
Toutes ces caractéristiques sont contenues dans la norme : ISO 3664. Celle-ci décrit les conditions d’observation des documents imprimées.

Notes:
1/ Le choix de 80 cd/m2 est personnel . Il privilégie l’impression.
2/ Exemples de lampe:
Graphi Lite 2  (mais plutôt adapté au format A4, je trouve).
– Lampe de bureau Velleman VTLAMP6 équipée de 2 tubes fluorescents JUST daylight 5000 proGraphic 15 watt de marque Just Normlicht.
« Avec un luxmètre vous réglez la distance entre la source et votre surface d’examen pour avoir 500lx. Ça vous fait une « station de contrôle » amateur déjà très performante à un tarif plutôt accessible (150€). » @jusvr du forum Chassimages.
3/ Exemple de luxmètre : 23 Euros.

12 Divers : Contrôle du gamma de son écran

Arnaud Frich propose un test visuel simple du gamma de son écran, afin de le comparer avec la valeur de calibration …
Résultat intéressant…

Rechercher « Contrôle du gamma de son écran » dans cette page : Arnaud Frich – Le gamma

13 Softproofing détaillée avec Lightroom

Vidéo très explicative (anglais): Julieanne Kost – Soft Proofing in Lightroom Classic | Tutorial *****
Tous les détails dans le pdf en bas de l’article

14  Softproofing détaillée avec Photoshop

Arnaud Frich – Comment bien imprimer soi-même ses photos ?
(Voir le Chapitre : Comment faire du softproofing avec Photoshop)
Tous les détails dans le pdf en bas de l’article

15 Softproofing détaillée avec Capture One

Tous les détails dans le pdf en bas de l’article


16 Choix des papiers

16.1   Papier RC ou papier plastique

Un papier RC (Resin Coated) se compose d’une base alpha-cellulose enduite sur les deux faces et d’un film polyéthylène (d’où son surnom de papier plastique), puis enduite d’un couchage microporeux sur la face imprimable.

Source : Canso


16.2   Papier Baryté

Le papier baryté argentique est un papier sur support épais cartonné, recouvert d’une émulsion sensible et d’une couche de sulfate de baryum (ou baryte). C’est ce minéral qui permet la blancheur du papier et sa tenue dans le temps.

Source : L’Atelier Baryté

Papier Hahnemühle FineArt Barita
Papier semi-brillant. Epreuve d’écran quasi inutile, sauf pour les couleurs non imprimables.

Papier Hahnemühle German Etching
Papier semi-brillant. Epreuve d’écran quasi inutile, sauf pour les couleurs non imprimables.
Ne rien faire pour corriger le voile, général pour les papiers mats.

Source Chassimages

17 Livres sur la gestion des couleurs

Jeff Scheme, qui a travaillé de nombreuses années à l’élaboration de PhotoShop :
Imprimer ses photographies – Jeff Schewe  ( traduction de son livre : Digital Print
Le négatif Numérique – Jeff Schewe  ( traduction de son livre : The Digital Negative )
Aussi : La Gestions des Couleurs – Jean Delmas

18 Sites conseillés

En Français :
Arnaud Frich:
Arnaud Frich – Site Web
Arnaud Frich – Introduction à la gestion des couleurs
Chaîne YouTube Arnaud Frich

Site Chassimages :
Forum du site Chassimages 

Colorimétrie:
https://www.eizoglobal.com/library/index4.html

En anglais:
Forum du site Dpreview
Forum spécifique à la gestion des couleurs
Luminous Landscape – Color Management

19 Annexe 1 – articles intéressants

CMP Color – La gestion des couleurs dans Lightroom
CMP Color – softproofing et impression
http://www.claudegabriel.be/Colorim%C3%A9trieB1%20chapitre%205.pdf

20 Annexe 2 – Meilleures tutos vidéo sur la gestion des couleurs

Théorie :
Antonio Gaudencio – Tuto Profils ICC et Espaces Couleurs
Antonio Gaudencio – Comment Optimiser son Flux de Production Photo / Volet 01
Antonio Gaudencio – Comment Optimiser son Flux de Production Photo / Volet 02

Pratique :

Image exportée dans divers espaces couleurs :
Antonio Gaudencio – Gestion des Espaces Couleurs dans Photoshop ***
Antonio Gaudencio – Softproofing Lightroom / Volet 1
Antonio Gaudencio – Softproofing / Volet 2
Comment modifier le format d’une image pour l’imprimer avec Photoshop ?

Général :
Chaine YouTube d’Antonio Gaudencio

Divers :
TUTO PHOTOSHOP : Comment améliorer la netteté d’une photo
L’utilisation des filtres pour la photographie de paysage. ND, GND, Polarisant.
ASTUCE PHOTOSHOP – Outil Transformation Manuelle par Zone
Photoshop – Créer une Signature Manuscrite directement avec votre tablette graphique
LIGHTROOM – Astuces « Filtres de Retouches »
TUTO « Trucs & Astuces » Photoshop : Comment booster les couleurs de mon image
A savoir avant de choisir son écran photo

21 Annexe 3 – Formats des fichiers images

Format RAW
Les capteurs d’appareils photo numériques (APN) délivrent tous un fichier dans un format appelé RAW. Malheureusement ce format est tout sauf normalisé : tous les constructeurs ont le leur(s) variante(s). Il y a même des différences entre les appareils d’une même marque.
Le terme RAW est donc un terme générique qui désigne un fichier issu d’un capteur, mais qui recouvre de nombreux formats différents. La plupart des fabricants utilisent d’ailleurs une extension de fichier différente : NEF chez Nikon, CRW chez Canon, ORF chez Olympus…

Le format JPG ou JPEG
Ce format est totalement standard et reconnu par tous les logiciels de traitement d’images et par tous les systèmes d’impression. C’est également le format préférentiel pour la publication des photos sur les sites Internet.

Il est malheureusement destructeur, c’est à dire que chaque enregistrement dans ce format provoque une altération de l’image. Cela s’explique par le fait qu’on a souhaité réduire la taille des fichiers, en particulier pour permettre leur diffusion par Internet. Le facteur de compression est ajustable, ce qui permet, en acceptant des fichiers plus gros, de limiter l’altération de l’image à un niveau imperceptible.

Le format TIF ou TIFF
Il est également très standard. Par rapport au JPG, il présente l’avantage de ne pas altérer les images mais (et c’est une conséquence) donne des fichiers beaucoup plus volumineux. Il est souvent utilisé entre les logiciels de déRAWtisation et de retouches.

Source : http://alainpre.free.fr/tutoriels/photo-general/derawtisation/derawtisation-10.php

22 Annexe 4 – Correspondance Illuminance (lux) – EV (Exposure Value)

 La formule (à ISO 100) est : 

Avec EV – Exposure Value (sans Unité) et E : Illuminance en Lux
Source : Wikipédia – Exposure Value.

23 Annexe 5 – Dématriçage – Théorie

Wikipédia – Dématriçage

http://alainpre.free.fr/tutoriels/photo-general/derawtisation/index.php
http://alainpre.free.fr/tutoriels/photo-general/derawtisation/derawtisation-20.php
http://alainpre.free.fr/tutoriels/photo-general/derawtisation/derawtisation-50.php

24 Annexe 6 – Calibration avec displayCal

Tutorial que j’ai utilisé : Calibrer son écran avec DisplayCal et une sonde colorimétrique
Exemple de compte- rendu:



25 Divers

26 Annexe 7 – document au format pdf ( avec softproofing détaillé)

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Taille et résolution des images pour le Web et l’impression https://gilloup.com/photographie-tailles-et-resolution-des-images-pour-le-web-et-limpression/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=photographie-tailles-et-resolution-des-images-pour-le-web-et-limpression https://gilloup.com/photographie-tailles-et-resolution-des-images-pour-le-web-et-limpression/#comments Thu, 14 Jan 2021 14:49:51 +0000 https://gilloup.com/?p=12598 Cet article traite de la taille et de la résolution des images pour le Web et l’impression. Les informations proviennent essentiellement de 2 sources :– Jeff Schewe – Imprimer ses Photographies ( livre exceptionnel, véritable manuel Lightroom et Photoshop).– Arnaud Frich – Comprendre et bien utiliser les DPI. On peut […]

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Cet article traite de la taille et de la résolution des images pour le Web et l’impression. Les informations proviennent essentiellement de 2 sources :
Jeff Schewe – Imprimer ses Photographies ( livre exceptionnel, véritable manuel Lightroom et Photoshop).
Arnaud Frich – Comprendre et bien utiliser les DPI.

On peut télécharger l’ article au format PDF (ici, ou en fin de page).

1 Généralités

Voir précédemment ( chapitre présent pour mise en concordance avec le pdf ).

2 Termes et abréviations

C1: CaptureOne
Dpi : dot per inch – utilisé pour caractériser une imprimante
Inch : pouce = 2,54cm
Downsampling: sous-échantillonage (Wiki: Image Scaling)
MFT: Micro Four Third
Ppi : point per inch – utilisé pour caractériser un écran
Ppp : point par pouce
PS : PhotoShop
Shortpixel : Compresseur d’image que j’utilise pour le Web
Upsampling : sur-échantillonnage (Wiki : Image Scaling)

3 Appareil photo et capteur

Dans les documents techniques de l’appareil photo, il y a 2 données importantes:
– la résolution du capteur.
– la résolution max. de l’image.

Seule cette dernière nous intéresse. Pour plus de détails, voir en Annexe 3.

4 Modifications de la taille de l’image (en pixels)

4.1 – Modifications de la taille de l’image suite à la distorsion de l’objectif

 Les distorsions de l’objectif conduisent fréquemment à un redimensionnement de l’image. Le recadrage associé (croppping) est forcé par le logiciel de post-traitement, et peut être désactivé.

4.2 Modifications de la taille de l’image au cours du post traitement

Tout recadrage de l’image modifie sa taille EN PIXELS. A la fin du traitement, on a donc une image longue de X pixels et haute de Y pixels.

Remarque importante : la taille des écrans (en PIXELS) étant généralement différente de la taille des images (en PIXELS), il faut transformer l’image initiale pour affichage. Cette opération de rescaling est réalisée par le processeur graphique du PC.

Exemple :
Image issue de mon Olympus (taille max) : 4608 x 3456 pixels
Définition d’un écran de 27 pouces ( 16/9 ): 1920 x 1080 pixels

5 Exportation des images pour le Web

Le DPI EST INUTILE ICI.  Pour le Web, on continue à raisonner en pixels.

Objectifs
– Pour Google Photos, taille de l’image < 1 à 1.2 Mo.
– Pour un site Web, taille de l’image < 300 à 350 Ko.

Paramètres conseillés à l’export des logiciels :
– Taille de l’image > 1920 px (taille des écrans actuels).
– format JPEG – taux de compression 60/70% (valable pour PhotoShop et Capture One).

Attention : la taille de l’image compressée varie à CHAQUE IMAGE.
Pendant plusieurs années, j’ai utilisé Shortpixel, pour compresser mes images. Mais depuis 2023, j’utilise Optimole. Ce logiciel assez complexe combine plusieurs choses, dont la compression et la diffusion d’images à partir de la constellation Amazon AWS CloudFront ( 450 CDN dans le monde – à comparer aux 7 CDN de Cloudflare). La version gratuite est limitée à 5000 accès sur un site Web/mois.
Ainsi, pour le Web , la compression n’est pas le seul critère d’accélération du site. Le nombre de CDN est aussi très important.

Exemples de diverses tailles d’images obtenues par:
– réduction de la taille en pixels
– compression Jpeg
– compression externe Shortpixel

Souvent, je réalise 2 exports :
– Google Photos : taille < 1 Mo
– Site Web : taille < 350 Ko

Remarque : Pour les sites sous WordPress, lorsqu’on charge une image sur le serveur de son site Web, WordPress « fabrique » 6 images de tailles différentes, (via la galerie standard WordPress). Cela permet au serveur de s’adapter au client (PC, Tablet, smartphone), pour un bon compromis qualité/temps de réponse. Dans le cas de la galerie WordPress Envira, ce sont 8 images qui sont générées pour 1 image uploadée.

6 Impression

Pour l’impression, on ne raisonne plus en pixels, mais en grandeurs physiques :  centimètres, inches…Entre la taille en pixels de l’image et sa taille sur le papier intervient un facteur d’échelle : la résolution.

Son unité est le dpi : Dot Per Inch. C’est le nombre de points qu’on pourra trouver sur une distance de 1 inch. Par point, il faut entendre « point » généré par une imprimante photo à jet d’encre.

Si une image a une longueur de 10 pouces (25.4cm) et qu’elle est imprimée en 300 dpi, elle aura 3000 points sur 25.4 cm. La taille du point sera donc de : 25.4mm / 300 = 0.08 mm.

Plus la résolution est élevée, plus le nombre de points par cm (ou pouces) est élevé, et plus l’image est « précise ». Mais il ne sert bien sûr à rien d’aller au-delà de la limite de l’œil humain : celui-ci peut distinguer au mieux 2 points distants de 0.1mm sur un livre tenu en main (distance : 25 – 40 cm).  Mais sur un poster éloigné de 1m, l’œil ne pourra voir ces 2 points. On n’aura pas besoin d’un dpi aussi grand.

Rappel : Les recherches ont montré qu’un œil normal pouvait séparer des points lumineux distants angulairement d’environ 1′ d’angle (une minute), ce qui équivaut à environ 1/3000e de radian. Au mieux, l’œil sépare des détails de 0,33 mm à 1 m, de 3,3 mm à 10 m, de 3,3 cm à 100 m, etc… (Wikipédia).

Voir aussi: Wikipédia – Le point par pouce.

Il y a 2 règles importantes :
1 –La résolution optimale pour une image de qualité observée à moins de 40 cm est de 300 dpi. (Nombreuses explications ayant trait à l’imprimerie en général dans le PDF d’Arnaud Frich).

2 – Une image s’observe confortablement à une distance d’environ la diagonale de son format.
Remarque: L’angle de la vision humaine est proche de 140° x 50° (largeur x hauteur).
Source: Arnaud Frich – Le guide des dpi.

Exemples
Cas d’une photo au format A4
(30 x 21 cm)
Distance optimale de lecture = √ 212 +302 = 36 cm (diagonale calculée avec le théorème de Pythagore)

Cas d’une photo de 1.5 x 1 m
Distance optimale de lecture = √ 1502 +100= 180cm > 5 x 36 cm

Dans le cas de la photo de 1,5 x 1 m, on aura alors besoin d’un dpi 5 fois inférieur à celui de l’image en A4. Si pour le A4, on avait 300 dpi, là 300 / 5 = 60 dpi suffise, car le pouvoir séparateur de l’œil n’augmente pas avec la distance…

Ce tableau donne les valeurs de dpi couramment admises, en fonction de la taille de l’image imprimée.

Remarque: cette même logique peut s’appliquer à un écran, en remplaçant dpi par ppi. Ceci conduit au bon choix d’un écran par sa définition (HD, QHD,UHD) et sa taille (22, 24 , 27 , 32 pouces …). Sachant qu’un écran de 27 pouces s’observe à environ 70 cm, on a besoin de max 140 ppi. Au delà, on ne distinguera rien.

Voir : Arnaud Frich – Comment choisir son écran en 2021 ?

Note : on trouve dans la littérature les termes dpi, ppi, ppp.  Ppp est la traduction française de : Point par pouce. Dpi et Ppi sont identiques : D pour Dot (point), P pour Point.

7 Quelle valeur de dpi choisir pour l’impression

7.1 Limitations physiques de l’imprimante

La taille mini d’une gouttelette d’encre est de 0.03mm, ce qui donne une résolution théorique de 850 dpi (voir dans le PDF d’ Arnaud Frich : la résolution d’une imprimante). En imprimant à 240 dpi, il faut donc 3,5 gouttelettes pour 1 pixel.

7.2 Dpi et dimension de l’image

Exemple :  Image originale Olympus MFT : 4608 x 3456 px. 

Avec un dpi de 300, 4608 px occupe au max 4608 /300 inches = 15,36 pouces = 39 cm

7.3 Sous et sur-échantillonnage par le logiciel de traitement d’image

Lorsque l’image finale, suite à la taille en cm et au dpi choisies, comporte moins de pixels que l’image initiale, le logiciel la sous-échantillonne (downsample). Si c’est l’inverse (plus de pixels), le logiciel sur-échantillonne (upsample) grâce à un interpolation qui créera des pixels.

Exemple 1 : sur-échantillonnage
Image originale (format 4/3) : 4608 x 3456px.
Dpi désiré : 300.
Taille de l’image désirée : 40 x 30 cm.

Avec un dpi de 300, 4608px occupe au max 4608 /300 inches = 15,36 pouces = 39 cm. Pour arriver à 40 cm, il faut rajouter des pixels, donc sur-échantillonner.

D’après Jeff Schewe (Imprimer ses photographies – pages 221/222), les rééchantillonnages sont très efficaces sur les diagonales et les cercles, et sur des images comportant des structures de hautes fréquences (fort contraste sur une faible surface). Pour lui, il est donc préférable de sur-échantillonner (limite de 250% sur CaptureOne), plutôt que de rester à la résolution native. Arnaud Frich ne partage pas cet avis: Arnaud Frich – Le guide des dpi (p.55 dans la 1ère version).

Exemple 2 : sous-échantillonnage
Image originale (format 4/3) : 4608 x 3456px.
Dpi désiré : 300.
Taille de l’image désirée : 30 x 20 cm.

On a vu précédemment que 4608px avec un dpi de 300 occupait 39cm. Dans ce cas, le logiciel va donc sous-échantilloner.

Dans les forums, on voit de nombreuses personnes réaliser ces opérations de sous/sur échantillonnage afin de se caler avec la résolution native de l’imprimante. Si on a sa propre imprimante, c’est le meilleur choix, mais pour un envoi vers un labo photo, on ne connait souvent pas la résolution native.

C’est vrai qu’en théorie, si le logiciel de post-traitement se cale à la résolution native de l’imprimante, l’opération de sous/sur échantillonnage ne sera faite qu’une fois : au niveau du post traitement. Si on ne se cale pas, elle sera faite éventuellement une 2ème fois, par le pilote d’impression. Et plus on le fait, plus on dégrade la qualité (en théorie).

La dynamique de sur/sous-échantillonnage de CaptureOne est : « 10-250% ».  Cela signifie qu’on peut aller au max à 2.5 fois sa taille nominale (ajout de pixels: sur-échantillonnage), et au min. à 10% de sa taille nominale (suppression de pixels: sous échantillonage). Au delà de 200/250% d’upsampling (agrandissement par ajout de pixels), il convient d’utiliser des logiciels externes comme LetsEnhance (pas essayé).

Note : Dans son livre « Imprimer ses photographies » (page 115), Jeff Schewe conseille pour Photoshop et Lighroom un max. de 200% sur un papier brillant (qui restitue davantage de détails fins), et de 400% pour un papier aquarelle texturé.

7.4 Dpi et taille du fichier image

La taille des fichiers images envoyés à l’imprimante ou à l’imprimeur dépend du dpi. Celle-ci peut vite devenir importante, d’où l’intérêt des sites comme WeTransfer, souvent utilisées par les labos pour transférer ces fichiers, trop gros pour les boîtes mail.

Exemple : agrandissement de 60 cm x 40 cm en 300 dpi (rappel : 1 inch=2,54cm).
La taille de l’image en TIFF 8 bits sera (chaque pixel contenant 3 infos :  Rouge, Vert, Bleu , sur 8 bits):
(60/2.54 x 300) x (40/2.54 x 300) = 7 086 x 4 724 = 33 Mpixels x 3 (RVB) = 100 Moctets

8 Conclusions pratiques pour l’impression

8.1 Dpi conseillé

Au-delà des valeurs de dpi de ce tableau, on ne verra pas la différence à l’œil nu, en respectant la distance à laquelle on regarde l’image (sa diagonale).

8.2 Impression sur sa propre imprimante

Se fixer le plus possible sur le dpi natif de l’imprimante (en respectant le seuil max de 250% de sur-échantillonnage de CaptureOne).

8.3 Impression par un laboratoire extérieur

Les labos ne communiquant pas la résolution native de leurs imprimantes, on se contentera de respecter le tableau.

9 Cas du laboratoire Saal Digital

Ce laboratoire a bonne réputation auprès des photographes amateurs, pour ses impressions de qualité à coût modéré. Il fournit une page Web avec les préconisations de résolution : Infos Pro Poster .
En sélectant les champs Poster Photo/Tirage Photo ou Poster FineArt, on obtient les dpi conseillés dans chaque cas.
Tirage FineArt, quelque soit la taille : 300 dpi.
Tirage Photo: grand côté inférieur à 22 cm , 400 dpi, 300 dpi au-delà.
Il n’y a pas de limite de taille de fichier, pour l’impression.
L’espace colorimétrique est le plus grand possible, sachant que le meilleur papier ne dépasse guère le AdobeRVB.


10 Conclusions pratiques pour exporter une image sur le Web

Format : Jpeg
Taille Minimum : 2560px (largeur courante des écrans en 2022).
Espace colorimétrique: AdobeRVB (voir mon article sur la Colorimétrie).

Poids du fichier final
– Site Internet : 350 Ko.
– Google Photos : 1 Mo.
– Pour les exports Facebook, Instagram et autres réseaux sociaux, ils font le travail de compression à votre place, plus ou moins bien.

11 Annexes

11.1 Annexe 1 – Documents de référence

 Arnaud Frich – Comprendre et bien utiliser les DPI
Jeff Schewe – Imprimer ses photographies

11.2 Annexe 2 – PhotoShop – rééchantillonnage

Page d’aide Adobe PhotoShop sur le rééchantillonnage:
https://helpx.adobe.com/fr/photoshop-elements/key-concepts/resample.html

Dans le Menu : « Image –> Taille de l’image », le rééchantillonnage est affiché.

 

11.3 Annexe 3 – Capture One – rééchantillonnage

Le rééchantillonnage s’effectue dans les cas suivants :
– échelle fixe. Pas de rééchantillonnage.
– échelle en pixels sur le côté long ou largeur, rééchantillonnage à la largeur imposée.
– échelle en cm, rééchantillonnage en fonction de la largeur et de la résolution.
Source : Support Capture One – Setting dimensions and resolution in the Process Recipe tool

Capture One peut rééchantillonner des images de 10 à 250%.
Source : https://support.captureone.com/hc/en-us/articles/360002634377

A lire aussi:
Control your output in Capture One Pro 10
Print Fine Art Images directly from Capture One Pro 9


11.4 Annexe 4 – Taille du capteur et résolution de l’image

Exemple :  appareil photo Olympus OM-D E-M10
Source : https://www.digicamdb.com/specs/olympus_om-d-e-m10-ii/


Calcul de la résolution du capteur :
Les explications suivantes figuraient sur le site digicamdb, mais la page a été supprimée.

Traduction Google Translate

Complément d’information dans l’article de pixelcraft

L’article suivant de pixelcraft reprend le calcul ci-dessus, et apporte un complément d’information: la différence entre le nombre total de photosites et le nombre effectif se situe sur les bords du capteur:

« So to sum up there are four terms worth knowing:

  • effective pixels/megapixels – the number of pixels/megapixels in an image, or “active” photosites on a sensor.
  • maximum image resolution – another way to describe the effective pixels.
  • total photosites/pixels – the total number of photosites on a sensor.
  • sensor resolution – another way to describe the total photosites on a sensor. »

Source: pixelcraft

Article au format pdf

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https://gilloup.com/photographie-tailles-et-resolution-des-images-pour-le-web-et-limpression/feed/ 2
Construction du site lesZaventures https://gilloup.com/construction-du-site/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=construction-du-site https://gilloup.com/construction-du-site/#comments Wed, 19 Feb 2020 16:45:37 +0000 https://gilloup.com/?p=5945 Ce site a été construit autour de WordPress. 1 – LISTE DES LOGICIELS DE BASE UTILISES Le thème utilisé est Astra pro: 60€/an – 220€ à vie.Le plugin de galerie Photos est Envira Gallery : 26€ pour sun site.Le logiciel de cartographie est LeafletJs: gratuit. Cout de l’hébergement LWS (y […]

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Ce site a été construit autour de WordPress.

1 – LISTE DES LOGICIELS DE BASE UTILISES

Le thème utilisé est Astra pro: 60€/an – 220€ à vie.
Le plugin de galerie Photos est Envira Gallery : 26€ pour sun site.
Le logiciel de cartographie est LeafletJs: gratuit.

Cout de l’hébergement LWS (y compris nom de domaine) : 60€ /an.

2 – LISTE DES PRINCIPAUX PLUGINS

Tous gratuits:
TablePress : Excellent plugin pour créer des tableaux. Depuis fin 2022, l’extension Responsive est payante.

Really Simple SSL: Plugin utilisé pour le passage en HTTPS . Voir le chapitre consacré.

Wp Optimize : Il s’agit essentiellement d’un outil de nettoyage de la base de données . Je l’utilise en automatique.
tuto : Comment paramétrer WP Optimize pour nettoyer et optimiser sa base de données . On peut aussi limiter le nombre de révisions directement dans wp-config.php: tuto.

Yoast SEO  : optimisation pour les moteurs de recherche. Interface plus conviviale que All In One SEO.

Wordfence : Firewall. Un peu compliqué à installer.

W3 Total Cache. En association avec Cloudflare, ce plugin accroît considérablement la rapidité des accès aux pages du site. J’y consacre un chapitre dans cet article. De plus il permet de compacter les fichiers css et Js.

AntiSpam Bee: antispam concurrent d’Akismet, par défaut avec WordPress (*****). Il réduit les spams dans les commentaires. C’est aussi souvent par ce biais que les sites sont piratés.

ShortPixel Image Optimizer: plugin de compression d’image à la volée. 10€/ 10 000 images. Attention 1 image chargée= 7 images fabriquées par ma galerie Envira (de différentes tailles). Très pratique. Prévoir de dévalider la compression automatique de WordPress dans function.php ( add_filter( ‘jpeg_quality’, create_function(  », ‘return 100;’ ) );
Sinon, WordPress comprime automatiquement les images. Tuto

Optimole: utilisé dorénavant pour remplacer Shortpixel (à partir de Aout 2023).


3 – AUTRES PLUGINS

Recent Posts Widget With Thumbnails (****) : permet d’afficher les derniers articles (posts) avec des vignettes (thumbnail).

WPForms Lite (*****) : formulaire basique, mais efficace (formulaire : contactez-moi) .

Better Search Replace (****) : Cherche et Remplace Y COMPRIS dans la base de données.

String Locator : bien pratique pour rechercher une chaîne de caractères.

Plugins que je n’utilisent plus:
WP Add Mime Types: Ce plugin m’avait permis d’uploader des fichiers de trace gpx et kml. Voir Liste des type MIME WordPress.
Remplacé par la ligne « define(‘ALLOW_UNFILTERED_UPLOADS’, true);  » dans le fichier wp_config.php.
Tous les types de fichier sont alors autorisés en upload , même ceux qui ne sont pas de type MIME.

Disable Emojis : évite une requête Http: l’envoi de emoji.css vers le navigateur. Voir ce lien: Comment désactiver Emojis dans WordPress. Le plugin a été remplacé par du code dans function.php . Voir ce Tuto.

4 – OUTILS

Couramment utilisés:
GTmetrix: indispensable pour mesurer la rapidité de ses pages Web.

Très peu utilisés:
WebPageTest: Ce site permet de visualiser facilement toutes les requêtes constitutives d’une page html.
ContrastChecker: mesure de contraste pour typographie. Astuce pour tester les couleurs : à l’aide de la console de développement Chrome, sélecter l’élément , et cliquer dans la case carré à côté de la couleur: une fenêtre de choix de couleur s’affiche…
BrokenLinkCheck: Comme son nom l’indique (meilleur que le plugin BrokellinkChecker, qui m’a oublié quelques liens cassés).

5 – CONFIGURATION DU THEME ASTRA

5.1 – Création d’un thème enfant (Child theme) – Théorie
Un thème enfant permet de modifier de petits aspects de l’apparence du site tout en préservant l’apparence et les fonctionnalités du thème. Pour comprendre le fonctionnement des thèmes enfants, il est d’abord important de comprendre la relation entre les thèmes parents et enfants.

Qu’est-ce qu’un thème parent ?
Un thème parent est un thème complet qui inclut tous les fichiers de modèles et ressources WordPress requis pour que le thème fonctionne. Tous les thèmes – à l’exception des thèmes enfants – sont considérés comme des thèmes parents.

Qu’est-ce qu’un thème enfant ?
Comme indiqué dans la présentation, un thème enfant hérite de l’apparence du thème parent et de toutes ses fonctions, mais peut être utilisé pour apporter des modifications à n’importe quelle partie du thème. De cette façon, les personnalisations sont séparées des fichiers du thème parent. L’utilisation d’un thème enfant vous permet de mettre à niveau le thème parent sans affecter les personnalisations que vous avez apportées à votre site ».

Source: Worldpress.org – Child Themes.


5.2 – Création du thème enfant – Pratique
1 – On recopie les fichiers function.php et style.css du thème parent (wp-content/themes/astra) vers le thème enfant (wp-content/themes/Astra-Child).
2 – On modifie ces fichiers qui deviennent prioritaires sur ceux du thème parent : Astra. Ainsi, à chaque nouvelle version de Astra, on n’a pas à remodifier les fichiers du thème parent.
Attention à ne plus rien rajouter, une fois le thème enfant créé, dans les fichiers header.php et function.php du dossier parent : themes/astra.

Sources : WordPress- Créer un thème enfant.
Tutoriel du plugin Astra: Création et installation d’un child theme avec Astra.

Dans mon cas, le thème enfant m’a permis:
1/ De remplacer les chaînes de caractères « next »/ »previous » de la navigation par les titres des articles en question. Tutoriel : Post titles instead of next post and previous post .
2/ D’incorporer la portion de code nécessaire à Google Analytics (voir le chapitre consacré).
Important: Ces 2 fonctions ont été ajoutées dans le fichier function.php du thème enfant (child theme : astra-child).

Edition aisée du fichier function.php du thème enfant (astra-child):
Menu : Dashboard –> Appareance –> Theme Editor. Sélecter (bandeau de droite) Theme files : function.php.
Tutoriel: How to Add Custom PHP Code? ( utiliser la solution 3 : add Custom PHP code in child theme).

5.3 – Choix du layout
Description des divers layouts: Layout page blog
Au 05/07/2021, j’utilise le layout Full Width (= bord à bord dans la limite d’un container à 1920px – Layout Fluid = bord à bord total)
https://wpastra.com/docs-category/astra-pro-modules/site-layout/
Marges (padding/marging) du bloc principal (sous l’entête) en fonction des différents layouts.
https://wpastra.com/docs/container-spacing-controls/

5.4 Adaptations diverses en fonction de l’écran (desktop/tablet/mobile).
Le site mydevice.io permet de connaitre la résolution de son écran (fonctionne sur PC et smartphone). Exemple pour un Poco M3 : Width : 393 – Height : 851 px . Le site fournit aussi les infos:
@media(device-width):390px+
@media(device-height):800px+

Breakpoints actuels (2021) : Desktop/Tablet : 921px. – Tablet/Mobile : 767px.

Les modifications ponctuelles sont réalisées dans le fichier additionnal.css, via @media ( media query css3).
J’ai adopté dans la plupart des cas le point de breakpoint mobile/desktop à 768 px.

Exemple dans le fichier : additionnal.css:
/* bouton de retour en haut: mobile */
@media only screen and (max-width:767px){
ast-scroll-top{ font-size:18px; border-radius:5px;}}

/* bouton de retour en haut: desktop */
@media only screen and (min-width:768px){
ast-scroll-top{font-size:25px;border-radius:10px;}}


5.5 – Paramétrage du Menu Mobile
Afin d’avoir le menu mobile vertical, il faut le paramétrer: Stack on Mobile = On
Autres paramètres du Menu Mobile (comme le centrage): cliquer sur « Off-Canvas » dans le menu Header Builder .La fenêtre suivante est affichée:
transparent header tuto: https://www.youtube.com/watch?v=Ds77qOjJzk4

5.7 – Debug du thème sur vrai smartphone : vidage cache Chrome sous Android
Sur son smartphone:
Paramètres — > Applications –> Gérer les Applications –> Chrome –> Stockage : Effacer les données –> Vider le cache.


6 SEO – REFERENCEMENT

6.1 – Mise en place de Google Analytics – généralités

Paramètres de mon compte Google Analytics:
ID : G-ZTET4X9HYN ( contenu dans le code js).
Analytics Account : Gilles Peltier -> Properties : Gilloup
Page la plus utile : audience : Google Analytics-> Home – période à préciser.
Autre page : temps réel : Google Analytics -> Reports -> Real Time.
Le plugin MonsterInsights permet de visualiser aisément les principales données sur la console d’admin (dashboard) WordPress.

Note: une bonne explication des composantes de Google Analytics : Kinsta – ou .

6.1.1 Sans thème enfant (child theme)

Tuto utilisé: https://creer-un-site.com/obtenir-statistiques-visites-site/

1 – Aller sur le site de Google Analytics pour chercher le code Javascript.
2 – Insérer ce code directement dans le fichier header.php du dossier: /wp-content/themes/astra
Le coller précisément à l’endroit indiqué dans le tuto, soit juste après la ligne de code qui contient:
« <body <?php » ....
3 – Vérifier en faisant soi-même des accès à son site que Google Analytics voit bien ces accès.

Code Javascript inséré:



6.1.3 Avec thème enfant (c’est mon cas)

Dans ce cas, on modifie le fichier function.php du thème enfant (contenu ici dans le dossier astra-child) en rajoutant le code suivant. En effet, à chaque nouvelle version du thème Astra, le fichier header.php du thème parent est écrasé.

Edition aisée du fichier function.php du theme enfant (astra-child):
Menu : Dashboard –> Appareance –> Theme Editor. Sélecter ( bandeau de droite) Theme files : function.php
Tutoriel: How to Add Custom PHP Code?. ( utiliser la solution 3 : add Custom PHP code in child theme).

Remarque : il ne faut pas fermer la balise php en fin de fichier functions.php, autrement dit ne pas mettre « ?> ».
Explication: « Si un fichier ne contient que du code PHP, il est préférable d’omettre la balise de fermeture PHP à la fin du fichier. Cela empêche l’ajout accidentel d’espaces ou de nouvelles lignes après la balise de fermeture PHP, ce qui peut provoquer des effets indésirables car PHP commencera la mise en mémoire tampon de la sortie lorsque le programmeur n’a pas l’intention d’envoyer une sortie à ce stade du script. »
De plus, cela provoque une erreur lors des sauvegardes UpdraftPlus.. Le message est : Problems with extra white-space.
Source : PHP tags ( traduction aisée).


6.3 – Utilisation du Plugin de SEO : Yoast

Dans un 1er temps, j’avais utilisé le plugin All In One SEO. J’ai trouvé l’interface trop complexe pour mon besoin. J’ai basculé sur Yoast.
Il permet, entre autre, de mettre en forme ce que la recherche Google génère.
Exemple : le résultat de la recherche « Gilloup » est le suivant:


Les champs « Site Title » et « Tagline » (slogan) proviennent du menu WordPress :
Dashboard (console d’administration) – Settings (paramètres) – General:


Un tutoriel:
https://kinsta.com/fr/blog/yoast-seo/

7 – TRAITEMENT DES IMAGES

Dans mon article Photographie – Taille et résolution des images pour le Web et l’impression, je donne de nombreux renseignements sur ce sujet.

Résumé des caractéristiques des images du site
– Format: JPEG.
– Taille (= plus grand côté): 2560 px (doit être supérieur à la taille standard d’un écran actuel : 1920px).
– Poids d’un fichier image : <500Ko .
Pour les images de la page d’accueil du site , faire plus court (150Ko Max): passer un coup de GTmetrix.

Paramètres de l’exportation d’images Web dans Capture One (logiciel de traitement d’images)
– Format JPEG – qualité 70%.
– Espace colorimétrique (profil ICC): AdobeRVB.
– Plus long côté : 2560px.
– Soit une taille en sortie de 1 à 1.5 Mo

Compression des images:
1 – Supprimer la compression de base de WordPress; Dans le fichier functions.php du thème: add_filter('jpeg_quality', function($arg){return100;});

2 – Utiliser un logiciel de compression. J’ai testé pendant 2 ans Shortpixel, via son plugin. Quand on uploade une image sur son site, Shortpixel génère 6 autres images. Jusque là, tout va bien. C’est au moment de savoir quel image sera envoyé suite à la requête utilisateur que ça se corse. Mes observations sous GTMetrix m’ont montrée que l’image envoyé au client était un peu aléatoire!!!

Suite à cela, j’ai décidé de tester Optimole dans sa version gratuite (max. 5000 connections/mois – c’est peu, mais pour l’instant, ça me suffit). Optimole stocke les images qu’il a compressé sur le réseau CDN Amazon Cloud (450 serveurs en Aout 2023).
Les résultats sous GTMetrix semblent meilleurs que ShortPixel; le choix de l’image envoyé au client semble plus cohérent. A suivre!



8 – LOGICIEL DE CARTOGRAPHIE LEAFLETJS

J’utilise la version 1.9.4 de LeafletJs(Mai 2023).
Pour la partie satellite, voir : Esri-Leaflet (version utilisée 3.0.11 – Mai 2023).
Il s’agit d’une API Javascript, possédant une interface GeoJson (norme cartographique) – voir le tuto Leaflet geoJson.
Les coordonnées GeoJSON sont les degrés décimaux. Exemple: [48.858335, 2.294349] en degrés décimaux correspond à [48°51’30.0″N 2°17’39.7″E] en notation angulaire.
Avec 4 décimales (chiffres derrière la virgule), on a une précision de 11.1 m à l’ Equateur, avec 5 décimales 1,11 m (source Wikipédia ). Petit inconvénient : il faut inverser longitude et latitude entre les Degrés Décimaux GeoJson et ceux de Google (Map et Earth).
Excellent site sur Leaflet :Datavis ( intégration carte Google)
– Pour les clusters, j’ai utilisé ce Tutorial : nouvelle-techno.fr
– Pour les L.Controls : Datavis

Quelques outils de cartographie:
– Traitement de fichiers (kml, gpx) : Convertisseur et simplificateur d’itinéraire, merge simple, convertisseur de coordonnées , gpsvisualizer , Kml2gpx.
– Conversion kmz vers kml : utiliser le « sauvegarder sous … » de google Earth, et préciser « .kml » .
GeoJSON validateur : Attention à enlever tout ce qui est avant et après le premier et dernier symbole ‘[‘.
MapsToGpx permet de convertir une URL Google Maps en fichier gpx (incorporable sous MyMaps, par ex.).

Mesure du temps d’exécution des scripts liés à LeafletJs
Mettre « console.time(« monTimer ») » en début du script, et « console.timeEnd(« monTimer ») », en fin de script. La durée d’exécution s’affiche dans la console de debug(voir le post stackoverflow).

Quelques bons exemples de LeafletJson
https://gis.stackexchange.com/questions/230650/how-to-set-the-icon-for-a-leaflet-marker-based-on-a-variable

Problème du z-index avec un sticky header
Dans le cas de l’utilisation d’un sticky header, la carte passait au-dessus du header.
En rajoutant dans le fichier « additional_css » ce bout de code, on résout le problème:
(Map est la Div contenant la carte, et ça sur toutes les pages utilisant LeafletJs).

/* Code ajouté : map est la div contenant la carte */
div#map { position: relative; z-index: 1;}

Explications:
– The stacking context (issu du post: https://stackoverflow.com/questions/65729550/sticky-header-z-index-lower-than-overlay-z-index-but-still-appears-in-front).
Using z-index (introduction à The stacking context ).
On voit bien dans le dessin (reproduit ci-dessous) du post The stacking context que la Div3 avec un z-index de 3 impose à elle-même et à tous ses dépendances ( Div4,5,6) de passer sous la div1 ( z-index=5 et qui peut être assimilée à un sticky header) et sur la div 2 ( z-index=2).

Extrait de The stacking context :

Note sur le cas LeafletJs:
on peut penser (si LeafletJs est bien fait), que tous les z_index liés à la Div Map dependent de « Map »: donc Map impose son z_index (ça correspond au div3 de l’exemple ci-dessus). Si on le met à 1, alors que ceux de Astra sont au-dessus, on résoud le problème : les z-index Astra sont 2, 3 et donc au-dessus de Map: le sticky header sera toujours au-dessus.


9 – PASSAGE EN HTTPS

Liste des actions:
1 – Obtenir le certificat SSL (gratuit) via l’autorité de certification letsencrypt.
2 – Activer le certificat sur son nom de domaine chez l’hébergeur.
3 – Vérifier le certificat sur le site : Qualys – SSL Labs
4 – Activer le plugin Really Simple SSL.
5 – Vérifier que toutes les toutes les pages du site sont bien en https via l’outil : JitBit

Notes:
1/ On peut désactiver le plugin et rester en https ou désactiver le plugin et revenir en http. Voir:
Can I deactivate Really Simple SSL after activating SSL?

2/ Grâce à Better Search Replace, j’ai pu remplacé facilement la string « http://gilloup.com » par « https://gilloup.com » Y COMPRIS DANS LA BASE DE DONNÉES. Après , il est resté quand même resté 1 « http » récalcitrant. Le site whynopadlock, qui porte bien son nom m’a permis de le localiser. Il se situait au niveau du plugin du theme Astra. J’ai forcé une reconfiguration d’Astra ,via une modification fictive, et voilà.
3/ Il faut fournir à l’hébergeur la clé TSL délivrée par letsencrypt , mais aussi rediriger vers un DNS donné . Ça n’a pas marché sans l’intervention d’un technicien : le ticket a été pris en compte dès le lendemain, et le problème résolu: efficace!

10 – HÉBERGEUR LWS

J’ai choisi Lws , hébergeur français (cocorico) . En version LWS Perso (1 nom de domaine + site de 200 Go), j’ai payé 21 Euros la 1ère année, 41 Euros la seconde.. Les interfaces Web sont simples, et j’effectue l’édition et la mise à jour des fichiers php , via un Web browser qui fonctionne bien. Pour ce prix , je n’ai pas de sauvegarde automatique, mais une sauvegarde journalière (ou lors de chaque modification) effectuée sur le serveur Lws, entre 0h00 et 2h00. J’effectue régulièrement la sauvegarde manuelle du site (dossier wp-content+base de données) via le plugin Updraftplus.
En cas de crash complet, je recharge en ftp ( Filezilla), à la racine du site la version originale WordPress à laquelle j’ai enlevé le dossier wp-content.
Le nombre de sauvegardes (Web + Database) est limité à 15 sur le serveur Lws, mais on peut effectuer une compression de chaque sauvegarde sur son site ftp. En rapatriant ce fichier, ça permet de garder sa sauvegarde plus longtemps que les 15 sauvegardes officielles.

MIGRATION
J’ai d’abord développé mon site en local sous xampp. Puis j’ai migré vers le serveur de mon hébergeur LWS.
Logiciel utilisé: All-in-One WP Migration – Tutoriel: Migrer un site WordPress avec All in one WP Migration .
– installation de l’extension gratuite (de 128MB) à 512 MB : Install Instructions for File Extension et Increase 512MB Upload Limit for All-in-One WP Migration Plugin .


11 – OPTIMISATIONS DU SITE

1/ Utilisation des CDN pour les pages statiques
Une page de mon site nécessite entre 40 et 80 requêtes http (compte-rendu GTMetrix)( 100 avec les tiles OpenTopo ou OpenStreetMap). Afin d’améliorer le chargement des pages, les fichiers Leaflet sont stockés sur des CDN:
– leafletjs de base (1 fichier Css + 1 fichier Javascript): CDN unpkg.
– leaflet-omnivore (intégration kml, gpx: 1 fichier Css): CDN mapbox.
– leaflet-fullscreen (passage en plein écran: 1 fichier Css+ 1 Js) : CDN mapbox. Voir le tuto Mapbox: View a fullscreen map
– clusters Leaflet : MarkerCluster (2 fichiers Css + 1 fichier Js): CDN unpkg.

2/ Optimisation des images
Toutes les images présentes sur mon serveur ont été optimisées avec le logiciel Shortpixel (mode Lossy: légère perte de qualité). Voir mon article Photographie – Taille et résolution des images pour le Web et l’impression.

3/  Enable browser caching : cache image navigateur
Afin de laisser dans le cache des navigateurs les images pendant un certain temps ( car les utilisateurs vont souvent sur les même sites ) , il faut modifier le fichier « .htaccess » . Voir ce tuto GtMetrix : PageSpeed: Leverage browser caching

4/ Autres optimisations
Au niveau WordPress, j’ai appliqué toutes les optimisations préconisées par ce site (sauf la 14eme : remove dashicons , car ils sont utilisés par Astra )
Voir ce tuto : 14 WordPress Performance Optimization to do Without Plugin . Il s’agit essentiellement de modifier le fichier du thème: function.php
Afin de valider ces optimisations, j’ai utilisé l’outil gtmetrix.

5/ Protection du site
Trois semaines après sa mise en ligne , mon site a été piraté. Voilà comment j’ai procédé pour le nettoyer.
1. Download de TOUT mon site sur mon PC, via ftp (15 mn de download – sans doute plus facile via le tar.gz possible de Lws)
2. Passage à l’anti-virus Avast du site downloadé.
3. Suppressions des fichiers infectés (hack majeur : wp-config.php), et des fichiers et dossiers nouveaux ajoutés par le Malware.
4. Réinstallation propre de WordPress (directement via les menus de Lws , et non en ftp).
5. Nouveau download sur PC de l’intégralité du site , nouveau passage à Avast : 0 problème.
6. Remise en place du site, par l’intermédiaire des sauvegardes UpdraftPlus. Voir plus bas le chapitre : sauvegarde du site.
(on peut aussi uploader les fichiers désinfectés depuis son PC vers le serveur Lws, via ftp).

6/ Nettoyage de la base de données
En mode automatique : Wp Optimize : Comment paramétrer WP Optimize pour nettoyer et optimiser sa base de données

7/ Augmentation de la vitesse d’accès aux pages
Ceci est réalisé par le plugin W3 Total Cache . Un chapitre y est consacré plus loin. Il est facile de voir le résultat grâce à GTMetrix.

PROCÉDURE DE RESTAURATION DU SITE

– Si Accès Worpress possible: faire un restore UpdraftPlus depuis la console d’administration.
– Sinon, chez l’hébergeur (Lws) , lancer un restore complet, avec une des sauvegardes disponibles ( menu: « Sauvegarde » et « voir Listing de vos sauvegardes disponibles » ).
– Si les fichiers WordPress eux-mêmes sont vérolés, recharge des fichiers via ftp , ou depuis Lws.


12 – NETTOYAGE DE LA BASE DE DONNEES AVEC LE PLUGIN WP-OPTIMIZE

De temps en temps, je lance le nettoyage de ma base de données avec Wp-Optimize. Le mode Scheduling existe uniquement en version payante. Voici mon paramétrage:


13 – SAUVEGARDE DU CONTENU DU SITE

Celle-ci est effectuée grâce à UpdraftPlus. Je sauvegarde tout sur mon Google Drive.
Mon paramétrage : Sauvegarde totale = Database + Plugins + Thèmes + Uploads + Others
Voir ci-dessous un exemple de résultat UpdraftPlus.

 

14 – PROTECTION DU SITE

La Protection du site est axée sur l’utilisation de Cloudflare et du plugin Wordfence. On a donc 2 niveaux de protection:
– Niveau 1: Cloudflare
– Niveau 2: Wordfence

14.1- Utilisation de Cloudflare

Principe:
Cloudflare transmet toutes les en-têtes HTTP telles quelles du client au serveur du site et ajoute des en-têtes supplémentaires. Pour plus de détails : Comment Cloudflare gère les en-têtes de requêtes HTTP ? (Source Cloudflare)

Comment Fonctionne Cloudflare? (Source Cloudflare)


Pour plus de détails:
https://blog.lws-hosting.com/hebergement-mutualise/configurer-vos-serveurs-de-noms-de-domaine-pour-le-cdn-cloudflare
https://kinsta.com/fr/base-de-connaissances/installer-cloudflare/

Tuto d’Install Cloudflare (hébergeur Kinsta): https://kinsta.com/fr/base-de-connaissances/installer-cloudflare/
Il faut fourbir à Cloudflare les adresses des serveurs.

Une fois son site Web activée (ici: gilloup.com) sur le site de Cloudflare, la page DNS de Cloudflare est la suivante. La 2ème image contient le nom des serveurs Cloudflare à renseigner ultérieurement chez son hébergeur.

Note : Supprimer les types MX ( mails).

tutoriel Lws pour Cloudflare: https://aide.lws.fr/base/Noms-de-domaine/Gerer-un-nom-de-domaine/changer-dns-lws

Sauvegarde des serveurs Cloudflare sous Lws:
Menu Lws: Gestion du domaine –> Serveur DNS.
Cocher « Autres Serveurs » et rentrer les noms des serveurs Cloudflare.


Actions rapides Clouflare

Cloudflare a prévu un certain nombre d’actions rapides :

1 – Vider le cache
2 – Paramètres DNS ( visualisation et modification)



On peut dévalider temporairement Cloudflare : Dans le sous-menu DNS de Cloudflare, cliquer sur le nuage orange . Une fenêtre s’ouvre.
Recliquer sur le nuage orange, on dévalide ainsi le proxy, mais on conserve le DNS : enregistrer.

3 – Mode Under Attack
Pas encore utilisé.

4 – Mode développement
Trés pratique: quand on modifie son site, le cache est un handicap, car il empêche de voir en temps réel ses modifications. Cloudflare a mis en place un bouton : Développement à activer pendant ces phases : c’est pratique.

Mode développement
: passer à On



Ce menu est très pratique et très lisible, pour le traffic.

Option « Cloudflare Always Online »

Cloudflare propose une option de mise en ligne partielle du site en cas d’indisponibilité du serveur. Option validée: à tester dans la durée. Voir: Understanding Cloudflare Always Online

14.2 – Utilisation du plugin Wordfence

Le Plugin Wordfence reçoit les requêtes HTTP modifiées par Cloudflare, et agit comme protection en dernier ressort.
Wordfence est totalement compatible Cloudflare. Il faut simplement lui dire d’utiliser l’en-tête HTTP Cloudflare «CF-Connecting-IP». Pour ce , faire comme suit:
Menu : Wordfence -> General Wordfence Options -> How does Wordfence get IPs.
Cocher la case : » Use the Cloudflare « CF-Connecting-IP » HTTP header to get a visitor IP. Only use if you’re using Cloudflare. »
Voir : Wordfence -options globales


15 – MISE EN CACHE DU SITE AVEC LE PLUGIN W3 TOTAL CACHE

Dan un 1er temps, il est plus facile de partir d’un fichier de configuration qu’on importe dans W3TC (W3 Total Cache). Voir ce tutoriel (2021):
Speed Up Your WordPress Site with W3 Total Cache + Cloudflare CDN: Step-by-Step Tutorial
Un tutoriel plus récent (2023):
https://kinsta.com/blog/w3-total-cache/

Par rapport au fichier de configuration , j’ai fait la modification suivante:
– On retrouve 2 fois les sections Minify pour les fichiers Css/Js/html ( c’est l’action de concaténer à l’extrême ces fichiers): une fois directement sous W3 total cache (onglet General Settings) , une 2ème fois dans l’onglet Extensions-Cloudflare et le champ Content Processing. Le mieux est de ne faire les Enable que sous Cloudflare. En effet, les serveurs de Cloudflare sont plus puissants que les serveurs Web, et le temps pour réaliser cette opération sera nettement plus court. De nombreux forums traitent de ce problème.

Onglets Minify de W3 Total Cache
Onglet Extension/Cloudflare de W3 Total Cache





Une fois le fichier chargé, il faut juste faire 2 choses :
– valider le SSL (car non réalisé par le fichier importé)
– renseigner son nom de domaine: faire « Reauthorize » dans le menu ci-dessous. En cliquant sur Reauthorize , une fenêtre s’ouvre en demandant le mail et la clé API de Cloudflare: aller les chercher sous son compte Cloudflare. Le nom de domaine est alors renseigné automatiquement.


Attention: le logiciel WP-Optimize réalise aussi du « cache serveur », mais il reconnait que W3TC fait le travail et dévalide alors son cache. Au cas ou, vérifier, et dévalider le cache de WP-Optimize. On ne gardera WP-Optimize que pour l’optimisation de la base de données.


16 DEBUG DU SITE

16-1 Lecture des fichiers de log de l’hébergeur

Aller voir les logs Apache du serveurs Lws; mais si un script php plante (cas le plus fréquent) , ce n’est pas facile de savoir où il a planté. On peut modifier wp_config.php pour avoir des traces .
Tuto: Modifier wp_config.php pour avoir des traces

16-2 Debug avec accès à la console d’administration

  • Restauration : aller chercher une Sauvegarde UpdraftPlus , et faire un Restore
  • Problème dans un plugin: les déselecter un à un, puis les remettre.
  • Problème dans le thème: On peut aussi changer le thème, et affecter le thème par défaut.

16-3 Debug sans accès à la console d’administration

  • Restauration à partir d’une sauvegarde Lws. Aller chez l’hébergeur , lancer une restauration ( 5 minutes). Chez Lws, pour voir si elle est terminée, il faut quitter l’onglet de restauration, puis y revenir.
  • Restauration WordPress à artir de son ftp. Mettre un original WordPress sur un PC , et l’uploader sur son site.

 

16-4 Restauration de WordPress en ftp sans perdre le contenu du site

Voir dans le tuto suivant la partie Restaurer les fichiers WordPress à l’aide de SFTP qui explique parfaitement ce qu’il faut faire :
https://kinsta.com/fr/blog/restaurer-sauvegarde-wordpress/ *****

Résumé :
1 – Télécharger la dernière version de WordPress
2 – Décompresser le fichier zip
3 – Supprimer le dossier WP_content
4 – Télécharger tout à la racine du site: A l’apparition du popup FTP « Le fichier cible existe déjà », sélectionner l’option Écraser et continuez (toujours).

Comme on a supprimé le dossier WP_content, cela écrasera tous les fichiers WordPress de base sans affecter aucun de vos thèmes ou plugins (contenus dans WP_content). Une fois le téléchargement terminé, on a une copie fraîchement installée des fichiers de base de WordPress.

Rappel : l’organisation des fichiers de WordPress
https://capitainewp.io/formations/developper-theme-wordpress/organisation-fichiers-base-donnees-wordpress/

Syndrome de la page blanche ou « white screen of death (WSD) »
Dans la plupart des cas, c’est un plantage WordPress ( y compris sur l’url: site.com/wp-admin). Il faut recharger WordPress comme précédemment à la racine du site.
Un plantage de script php est souvent à l’origine.

16-5 Recharger une ancienne version de plugin

 Kinsta – Comment télécharger une ancienne version de plugin

Mode d’emploi:
1 – Sauvegarde du site et de la base de données
1 – Aller sur la page du plugin
2 – Aller sur Advanced View
3 – En bas de la page, sélecter la version à charger dans : « Please select a specific version to download. »
4 – Le Zip est alors downloadé sur le PC.
5 – En FTP, aller sur le site et changer le nom de l’ancien plugin par plugin_old
6 – Dans le Menu « Plugin » de WordPress, cliquer sur « Add New« 
7 – Dans la page qui s’ouvre , cliquer sur « upload Plugin« , sélectionner le plugin au format zip chargé au point 4.  Il s’installe
8 – Il ne reste plus qu’à l’activer.
Exemple pour le plugin Gutenberg: https://wordpress.org/support/topic/version-9-8-broke-my-website/

17 – Editeur de bloc Gutenberg

Raccourcis Gutenberg:
– Souligner : Ctrl+U
– Retour ligne : Maj+Enter
– Saut de ligne : Shift (Maj) + Enter.

Liste des principaux raccourcis Gutenberg

Création et utilisation du bloc Gutenberg Partager en fin d’article

Un bloc réutilisable Partager (de type Social Icons) a été créé. Il et prévu pour être mis à chaque fin d’article et propose le partage via mail, Facebook , twitter). Nom du bloc partagé ( reusable bloc) : Partager.

Tutoriel des icônes de réseaux sociaux natifs Gutenberg:
https://wordpress.com/fr/support/editeur-wordpress/blocs/bloc-icones-de-reseaux-sociaux/ *****




18 – Mise en place de la Newsletter

MailPoet vs SendinBlue.
MailPoet:
Avantages : simplicité, gratuit jusqu’à 1000 abonnés, intégré à WordPress.
Inconvénients : il faut gérer soi-même ses abonnés ( cas d’un crash WordPress).


SendinBlue:
Avantages:
– Version gratuite si envoi de moins de 300 mails/jour. Au delà , il faut cliquer sur « reprendre manuellement », le lendemain, et les jours suivants.
– Interface très simple.
Inconvénients: moins intégré à WordPress

Finalement: j’ai choisi SendinBlue.

Toutes les étapes sont bien expliquées sur cette chaine YouTube: Level Up – tutoriel SendinBlue
Il faut:
S’inscrire dans SendinBlue
Intégrer SendinBlue à WordPress
Créer un Message de Bienvenue sur SendinBlue
Créer une 1ère campagne sur SendinBlue ; dans mon cas , il s’agit d’envoyer un email aux abonnés à chaque nouvel article.

Voir aussi les tutoriels officiel SendinBlue.
Créer un formulaire d’inscription.
Créer une Newsletter
Et le Plan tarifaire.

Code html: j’ai utilisé l’exemple eSendInBlue et modifié additional. css pour avoir quelque chose de potable.


19 – DIVERS

Ajout d’une ligne horizontale

Attributs : width(largeur) – color – size (hauteur) – align (left, center, right)

 <hr width="50%" color="green" size="50px" align="right" />

Voir : https://www.freecodecamp.org/news/html-horizontal-line-hr-tag-example/

Création d’un élément de menu vierge sous WordPress – Adding a menu item in WordPress without linking to a page
(exemple : Vuelta 2023)
Step 1 – Log in to WordPress and go to Appearance -> Menus.

Step 2 – Select the Custom Links section, add a Link Text (name of the menu item) and the # sign in the URL field.

Step 3 – Press the Add to Menu button.

Source : Themeskills



1 Traitement des fichiers gpx
Les Mime type que j’ai mis avec le plugin WP add mime types ( probleme avrc l’export gpx de ridewithgps)
(voir https://wordpress.org/support/topic/gpx-tip )
application/octet-stream
application/gpx+xml
application/gpx
application/xml
text/plain
text/xml

– le plus utile : simplification des fichierts gpx ( les fichiers gpx de ridewithgps ne sont pas telecheargeable sans cette operation. Choisir compression elevée).
https://www.alltrails.com/fr/converter


https://www.gpsvisualizer.com/gpsbabel/gpsbabel_convert

– Merger plusieurs fichiers GPX : GPX Visualizer (choisir output Gpx) ou –GPX merge – Joe Wein
– Inverser un Gpx (Attention: 1 seul segment trkseg) : EditGpx ( Menu: outils-> inverser)
– Simplifier un Gpx : GPS Babel en ligne de commande. Mode d’emploi:
1 / ouvrir le terminal sous Windows
2/ se placer sous le dossier contenant l’exécutable GPS Babel : cd C:\Program Files\GPSBabel
3/ Exemple : simplifier à 8000 pts le fichier C:/tmp/track.gpx
 ./gpsbabel -i gpx -f C:/tmp/track.gpx -x simplify,count=8000 -o gpx -F C:/tmp/simplified_track.gpx
Note: on peut laisser les segments si il y en a plusieurs.

Paramétrage de Smart Slider 3 pour le slider de la page d’acceuil ( gratuit)
Taille de l’image : 2560×1260


Attention: si le slidder n’apparait pas,vider le cache CDN (Source Smart Slider) : Empty space where the slider should be


Vidage du cache Chrome
Dans Chrome, à droite , au niveau du menu avec 3 points verticaux :
Plus d’outils Effacer les données de navigation : Cocher « Images et fichiers en Cache »
Raccourci clavier : Ctrl + Shift (Maj) + Delete (Suppr)


Astuce pour fabriquer des icônes avec un fond transparent
– Faire une capture d’écran de l’icône.
– Aller sous Photoshop, et transformer le blanc en transparent.
Tuto: https://desgeeksetdeslettres.com/software-freeware/tuto-photoshop-transformer-fond-blanc-en-transparent
Ouvrir le Layer Style (double clic sur le layer en bas à droite ou clic droit dessus et choisir Blending Options)
« Appuyez sur ALT et sans relâcher cliquez sur le curseur comme je montre sur l’impression d’écran. Sans relâcher ALT, glissez le curseur vers votre gauche. Vous verrez qu’il se sépare en deux. Plus vous le glissez vers la gauche, plus la couleur blanche de votre image devient transparente. Lorsqu’elle est suffisamment transparente à votre goût, arrêtez, ajustez. »


– sauvegarder en png, pour conserver la transparence.

Icônes
https://iconarchive.com/show/small-n-flat-icons-by-paomedia/file-note-icon.html
https://iconarchive.com/show/vista-map-markers-icons-by-icons-land/Map-Marker-Marker-Inside-Chartreuse-icon.html


Réalisation de Favicons « intelligent »

Un Favicon n’est pas seulement une image. Il doit s’adapter aux divers plateformes . Exemple : sur Android, quand on choisit d’ « Ajouter à l’écran d’Accueil » un site Web, on doit retrouver l’image du Favicon. Ce n’est pas le cas avec la version native de WordPress. Le plugin RealFaviconGenerator fait se travail.
J’ai utilisé ce tutorial: Kinsta- Comment ajouter une favicon WordPress à votre site (3 options faciles).

Historique des modifications

Changements du 02/02/2023
changement de police de caractere: police recherchée – le plus proche possible de celle de bikepacking.com mais gratuite.
Bikepacking : Hoefler Text A et Hoefler Text B — Gratuite : seulement Hoefler Text pour le texte , sauf Heading
Les policesGoogle Font sont desormais integrees a Astra , pas la peine de les charger.
Tuto : pour ajouter des polices qui ne sont paschargees via le theme Astra
https://wpastra.com/docs/how-to-add-custom-fonts-in-astra/
C’est ce que j’ai fait pour Hoefler.

Divers

Pour faire en sorte que l’image soit prise en compte par un plugin de Lightbox, ne pas oublier de sélecter le champ « lien image » et de choisir « Media File ».


Autres changements ( idem backpacking.com):
La couleur du texte: #31312F
La couleur du background: #F2F1EE ( gris)

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https://gilloup.com/construction-du-site/feed/ 1