Le Puy-en-Velay – Sète – Avignon à vélo

Durant le mois de Mai 2022, en 19 jours, j’ai parcouru l’itinéraire suivant à vélo : Le Puy en VelaySèteAvignon.
Longueur de l’itinéraire : 870 km jusqu’à Sète, puis 200 km jusqu’à Avignon, soit au total 1070 km.
Dénivelé positif/négatif = 12 000 m.

Carte du parcours

Toutes les étapes figurent sur la carte qui suit (icône tente).
Le profil d’altitude des étapes est disponible dans l’article.
Les fichiers gpx sont téléchargeables en fin d’article.

Patience … la carte se charge (map in progress)


Données Komoot (cumul Dénivelé)



Description de l’itinéraire

L’itinéraire utilise presque exclusivement des petites routes (en blanc sur les cartes françaises Michelin). Dans la plupart des cas, j’ai compté moins de 10 véhicules/heure. Seuls les abords des villes (quelques kilomètres) ont une circulation plus dense, et il y a aussi quelques exceptions que je signale dans l’article.

Ainsi, on traverse (dans l’ordre):
– les plateaux ou montagnes : la Margeride, l’Aubrac, le Mont Lozère, l’Aigoual, le plateau du Larzac.
– les rivières : l‘Allier, le Lot, le Tarn, la Jonte, la Dourbie, la Vis, et enfin l’Hérault qui se jette dans la mer à Sète.

J’ai prolongé l’itinéraire jusqu’à Avignon, afin de parcourir:
– le canal du Rhône à Sète jusqu’à Aigues-Mortes: belle piste en gravier tout du long – pas de voiture sur 40 km.
– la digue à la mer des Saintes-Maries-de-la-Mer à Salin-de-Giraud: piste en gravier avec un paysage et une faune exceptionnelles (des milliers de flamands roses)..
– la traversée des Alpilles via les Baux-de-Provence.

Pratique

Hébergement
Campings sauvages (12) et payants (7).
Cout moyen des campings payants : 10€, sauf Sète et Salin-de-Giraud (20€).

Période conseillée
J’ai réalisé ce parcours en Mai 2022, ce qui semble idéal d’un point de vue de la température et de la circulation automobile. Normalement, à cette époque, suivant que l’on est est dans les vallons ou sur les plateaux, la température est de 5-10°C le matin, 18-22°C l’après midi. En Mai 2022, des records de températures ont été battus dans la région, et les valeurs de l’après-midi étaient entre +6°C et +9°C au dessus des normales saisonnières lors des 10 derniers jours.

A noter un très fort contraste de température entre les plateaux et les fonds de vallées.

  • Plateaux : frais, voire froid, et ventée en permanence.
  • Vallons : +5/+8°C par rapport aux plateaux – pas de vent. Il peut faire très chaud, même en mai.

Etat des routes
– du Puy à Sète : de bon à très bon. Pas de nids de poule, très peu de gravillon.
– de Sète à Avignon: nettement moins bon (nids de poule, gravillons).

Lieux à circulation denses ou pénibles
– les abords des villes de Saint-Flour et Mende, avec 5 km de circulation dense. Exception pour Sète : une très longue piste cyclable qui longe les plages à l’Est de la ville.
– la route d’Aigues-Mortes vers Les Saintes-Maries-de- la-Mer, avant de se diriger vers le Petit Rhône.
– la partie la plus pénible: la vallée du Lot entre Entraygues-sur-Truyère et Estaing : 17 km avec une circulation dense et une route assez étroite, car la vallée est encaissée.


Description détaillée

Jour 0 : Arrivée au Puy-en-Velay par le train et visite de la ville

La ville du Puy mérite quelques heures de visite. Ses 2 pitons rocheux surmontés d’une statue ou d’une église font toute son originalité.
Hébergement bon marché à l’Auberge de Jeunesse (15€ en dortoir de 4 personnes). Vous y rencontrerez sûrement des marcheurs se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle, par la via Podiensis.

A noter: le beau parcours ferroviaire, entre Saint-Etienne et le Puy, qui longe la Loire.

Le Puy en Velay – vue de la Cathédrale depuis le Le rocher Corneille.


Jours 1 et 2 : gorges de l’Allier et traversée de la Margeride d’Est en Ouest

Distance : 100 km
Dénivelé+ : 2 000 m
Dénivelé- : 1 700 m


Jour 1: Le Puy en Velay – Langeac
Distance : 46km – Deniv+ :820m -Deniv-: 950m

Du Puy-en-Velay, monter jusqu’au col de Peyra Taillade (1190m), afin de descendre sur l’Allier, à Prades (D+= 670m).
Camping sauvage possible le long des belles gorges de l’Allier, qui se terminent à Saint-Arcons-d’Allier.
Note : sur les conseils d’un habitant de Prades, j’ai remonté en fin de Jour 1 le vallon de Desges, avant de monter sur la Margeride le 2ème jour par une route au-dessus de Desges. Mais c’est très (trop) raide (3km à 10%). C’est pourquoi je conseille de descendre l’Allier jusqu’à Langeac, puis de remonter sur la Margeride au J2.

Orgues basaltiques sur l’Allier.

Belle église dans les gorges de l’Allier.

Jour 2: Langeac – Saint-Flour
Distance :54 km – Déniv+:1156m – Déniv-:772m

Traversée de la Margeride d’Est en Ouest jusqu’à Saint-Flour. Très beau paysage de forêts et de pâturages.

Hébergement à Saint-Flour: camping bruyant (circulation automobile) en bas de la ville, ou camping municipal très calme en haut de la ville, mais pentes d’accès très raides. Le centre de Saint-Flour est très joli. Epicerie au centre.


Bar à Pinols sur la Margeride.

Jours 3, 4 et 5 : De Saint-Flour à Conques par le vallon de la Truyère

Distance : 151 km
Dénivelé+ : 2 800 m
Dénivelé- : 3 400 m


J3 : Saint Flour – camping sauvage sur la Plage du Mallet via le viaduc de Garabit
Distance: 27 kms – D+:557m – D-:682m.

Après une visite de Saint-Flour le matin, et par peur de l’orage qui menaçait, je me suis arrêté assez tôt. La plage du Mallet est un endroit de camping idéal.

Viaduc de Gabarit, œuvre de Gustave Eiffel.
Camping sauvage sur la plage du Mallet.


J4 : Plage du Mallet – Chaudes -Aigues – Presqu’ile de Laussac
Distance :54 kms. D+ : 1200m – D- : 1300m.

De la plage du Mallet , on remonte sur le plateau de l’Aubrac, en passant par le joli bourg de Chaudes-Aigues, pour descendre dormir de nouveau sur la Truyère, sur la presqu’ile artificielle de Lussac. Encore un très joli lieu de camping sauvage.

Vieux tracteur bien entretenu.
Camping sauvage sur la presqu’ile de Laussac.
Petit déjeuner à Laussac.
Pêcheurs au matin sur la Truyère.

J5 : Camping de Laussac – Entraygues-sur-Truyère – Conques
Distance: 71km – D+: 1100m – D-:1450m.

De Laussac, remonter sur les contreforts Nord de l‘Aubrac vers Mur-de-Barrez, puis Lacroix-Barrez.

Note: le passage par le barrage de Sarrans est sans doute plus beau, mais il était fermé pour travaux à mon passage, et il accroit le dénivelé de 300m, car il nécessite une montée supplémentaire sur l’ Aubrac.

A Entraygues-sur-Truyère, la rivière se jette dans le Lot. On le longe d’abord, avant de remonter le Dourdou jusqu’à Conques. Si, comme moi, vous avez de la chance, vous aurez droit à un magnifique coucher de soleil sur l’abbaye. Conques est le bijou architectural de ce voyage.

Coucher de soleil sur l’abbatiale de Conques.

Jours 6 à 9 : Traversée du Parc Naturel de l’Aubrac, puis remontée du Lot vers le versant Nord de la Lozère

Distance : 190 km
Dénivelé+ : 2 000 m ( erreur de calcul dans RWGPS)
Dénivelé- : 1 400 m

J6 : visite de Conques le matin. Puis rejoindre le Lot, camping à Saint-Côme-d’Olt
Distance: 60 km D+:112m D-:184m.

De Conques, faire la route inverse de J5 jusqu’à Entraygues-sur-Truyère, puis continuer à remonter le Lot jusqu’à Saint-Côme-d’Olt (camping municipal).

Remarque: il existe une meileure solution. En Octobre 2022, de retour d’Espagne, j’ai effectué le trajet Conques– vallée du Lot par la via podiensis (chemin de compostelle au départ du Puy-en-Velay). Des petites routes permettent de rejoindre le Lot. De plus, le parcours est très joli: voir Vuelta 2022 – chemin du Puy Lyon

J7: montée à Nasbinals – bivouac au Lac Saint Andéol
Distance: 47 km D+:1350m D-:500m.

De Saint-Côme-d’Olt, monter à Prades-d’Aubrac par la D557, puis aller à Nasbinals par la D219. Rejoindre la route des lacs (D52). Bivouac de rêve au lac Saint-Andéol.

Habitat traditionnel en Aubrac: murs en pierre volcanique et toit en lauze.
Restaurant à Prade d’Aubrac – Entrée/plat/fromage/dessert/café/vin pour 12€ !!!
Le plus beau bivouac de ce voyage, au lac Saint Andéol, sur l’Aubrac.

J8: descente de l’Aubrac par la route des lacs, et début de la remontée du Lot vers le Mont Lozère
Distance: 31 km D+:320m D-:900m.

Continuer à descendre la D52 jusqu’au col de Bonnecombe (1340m), puis rejoindre Le Monastier dans la vallée, par la D56. Camping sauvage dans le vallon.
A noter: la montée à l’estive des vaches, qui a lieu tous les ans le dernier dimanche de Mai, au col de Bonnecombe. Elle donne lieu à une fête très connue localement, et qui rassemble des milliers de bêtes et 5 à 6 000 personnes . On y déguste l’aligot, le plat traditionnel de l’Aubrac (purée de pommes de terre et tomme fraîche).

Note sur l’itinéraire : Ne pas faire comme moi, qui suit descendu tout droit dans la vallée du Lot, après le col de Bonnecombe. En effet, la route N88, en fond de vallée, est encombrée de camions. Préférer passer par Marvejols, quitte à remonter un peu (voir la carte).

J9: remontée la vallée de Marvejols , jusqu’au village de St Jean du Bleymard, en versant Nord du mont Lozère
Distance: 54km D+:1120m D-:700m.
De Marvejols , rejoindre Mende (fort traffic sur la D901, mais voie large). Camping municipal à Saint Jean du Bleymard (6€).


Habitat traditionnel sur le plateau de l’Aubrac.
Jonquilles sur l’Aubrac en Mai.
Arbre en fleur.
Vache de race Aubrac, reconnaissable à la couleur noire du naseau, du tour des yeux, et des oreilles.
La brune des Alpes, d’origine suisse.

Jours 10, 11 et 12 : Ascension du Mont Lozère (1541m), descente des Gorges du Tarn, remontée des gorges de la Jonte, et ascension de l’Aigoual (1558m)

Distance : 193km
D+:3600m
D-:4200m


J10 : ascension du Mont Lozère (col de Finiels : 1541m)
Distance : 70 km D+1100 m: D-: 1700 m.

Ascension du col de Finiels (très raide), et descente dans les gorges du Tarn. Nuit en camping (très nombreux) dans les gorges.

Le 2ème point le plus haut atteint dans ce voyage.
La Lozère est le département de France le moins peuplé.
Le très beau village de Finiels, sous le col du même nom.
Eglise romane – Ispagnac – Gorges du Tarn.

J11 : remontée des gorges de la Jonte – camping au pied de l’Aigoual, versant Nord
Distance : 54km D+1100 m: D-: 900 m.

Descente du Tarn jusqu’au village du Rozier, puis remontée le long de la Jonte. il est facile d’apercevoir des vautours fauves (300 individus), réintroduits il y a 50 ans. Camping à Meyrueis.

Vautour dans les gorges de la Jonte.

J12 ascension de l’Aigoual (1558m), et descente par les gorges de la Dourbie
Distance : 60 kms D+: 1250m D- : 1300m

De Meyrueis, la D986 conduit au col de Sereyrède. Puis, très belle montée finale au sommet de l’Aigoual . C’est le plus haut point atteint lors de ce parcours: 1556m . Descente sur le vallon sauvage de la Dourbie. Nuit au camping de Saint-Jean-du-Bruel : 9€.

Sommet de l’Aigoual – 1558m.
L’observatoire du sommet de l’Aigoual.
Un très beau pont, comme il y en a des centaines sur le parcours.
Habitat traditionnel à Montredon, le village de José Bové, sur le Larzac.

Jours 13, 14 et 15 : Gorges de la Vis via Navacelles – Sète

Distance : 223 km
D+:2500m
D-:3000m


J13 : Ascension du causse du Larzac et descente versant Est sur Alzon
Distance : 70 kms D+: 1100m D- : 1250m

De Saint-Jean-du-Bruel , continuer à descendre La Dourbie jusqu’à La Roque Sainte-Marguerite, puis montée sur le Larzac jusqu’à Pierrefiche. Ensuite, suivre Les Liquisses, l’Hospitalet du Larzac. Continuer quelques kms plein Sud, avant de bifurquer, sur la D7 à l’Est. Descendre ensuite toujours plein Est, jusqu’au joli village d’Alzon, sur La Vis. Camping sauvage vers la zone de camping-car, dans le village.

J14 : ascension du causse de Blanzac descente sur Navacelles , et descente finale sur l’Hérault
Distance : 70 kms D+: 1000m D- : 1400m.

D’Alzon, monter sur le causse de Blanzac, puis descendre sur le superbe cirque de Navacelles. Remonter sur le versant opposé, puis rejoindre Saint-Maurice-de-Navacelles, et descendre sur les très belles gorges de La Vis. A Ganges, La Vis se jette dans l’Hérault. Très joli lieu de camping sauvage dans les gorges de l’Hérault, un peu après Ganges.

Le cirque de Navacelles, un méandre coupé dans les gorges de la Vis.
Camping sauvage sur l’Hérault.

J15 : Descente de l’Hérault jusqu’à Sète
Distance : 75 kms D+: 760m D- :950m.

Le paysage est désormais de type provençal, mais il reste de nombreuses collines à gravir (en tout 570m de dénivelé) avant d’arriver à Sète. Au passage, on en profite pour visiter Saint-Guilhem-le-Désert.

Vignoble de Provence.
Saint-Guilhem-le-Désert – Chevet de l’abbatiale.
L’arrivée sur la plage de Sète au soleil couchant.

Jours 16, 17,18,19 : de Sète à Avignon par le Canal du Rhône, la Digue à la mer et les Alpilles (Baux de Provence)

Distance : 203 km
D+:1039m
D-:1015m


J16: Canal du Rhône à Sète jusqu’à Aigues Mortes puis direction Les Saintes- Maries-de-la-Mer
Distance : 65 km. D+:150 m D-:150m

La partie Sète Aigues-Mortes est parcourue par l’Eurovélo 8, qui n’utilise à aucun moment le chemin de halage du canal. Sans doute pour les raisons de sécurité. A mon passage, en Mai 2022, il y avait 3 zones de travaux (dragage et stabilisation de terrain). A chaque fois, il était marqué passage interdit, mais, il y avait toujours de quoi laisser passer un vélo ou un piéton; les traces de pneus laissant penser que je n’était pas le seul.

J’ai donc parcouru intégralement le Canal du Rhône de Sète à Aigues-Mortes, par son chemin de halage (45 kms depuis Sète, ou 35 kms depuis Frontignan); c’est un luxe comparé aux routes à fort trafic de la côte… De plus, on rencontre les premiers flamands roses, sur l’étang de l’Or.

Autre bon choix: la circulation sur la route D58 entre Aigues-Mortes et Les Saintes-Maries-de-la-Mer est très importante, même si la chaussée est large. Après 15km, j’ai bifurqué vers le Bac du Sauvage. On reste rive droite du Petit Rhône (un bras du Rhône), et c’est très calme. De plus, ça permet de prendre au matin le pittoresque Bac du Sauvage (gratuit – horaires d’été, de Mars à Octobre : 6h – 20h). Pour plus de renseignement : Bac du Sauvage- horaires.
Pour ce parcours Aigues MortesLes Saintes-Maries-de-la-Mer, Google vélo indique un parcours (lien) qui a l’air plus paisible (car il évite intégralement la D58), et qui passe par le Fort de Peccais, mais il m’a conduit à des impasses.

Nuit en camping sauvage le long du petit Rhône.

Le très beau canal du Rhône et son chemin de halage, qu’on va suivre sur 30 km.
Le chemin de halage: parfait à vélo.
Maison de pêcheur le long du Canal.

J17: camping le long du petit Rhône – Digue à la mer – Camping au Salin de Giraud.
Distance : 45 km D+:200m D-: 200m

La digue à la mer, dans son intégralité fait 29 km; c’ est un endroit magnifique. D’abord, on longe des étangs avec des milliers de flamands roses, puis 3km après le phare de la Gacholle, on fait un détour sur une immense et magnifique plage quasi déserte (la plage de Beauduc – spot de kitesurf); enfin on termine sur des étangs salés asséchés.




La digue à la mer : le paradis du photographe animalier.


La magnifique plage de Beauduc, déserte.
Lac salé asséché

J18 : Salin-de-Giraud , traversée des Alpilles via Les Baux-de -Provence et Saint Rémy de Provence

Distance : 92km. D+:723m D-:700m.

De Salin-De-Giraud, remonter à Arles le long de l’étang de Vaccarès, par la D36B (peu de circulation, et nombreux flamands roses). D’Arles , se diriger vers les Alpilles , via Fontvieille. Puis se diriger vers Les Baux-de-Provence. Il reste un dernier col raide à franchir, avant de descendre sur Saint-Rémy-De-Provence. La D571/D34 mène paisiblement à Avignon.
Camping sauvage 15km avant Avignon, pour goûter une dernière fois au calme.

Panorama sur les Alpilles depuis les Baux-De Provence


J19 : Avignon

Distance : 15km.

Quinze petits kilomètres de vélo, et on est à Avignon. Fin de ce beau voyage.

Pont d’Avignon au petit matin: fin du voyage.

Ma Conclusion

J’ai trouvé cette itinéraire très varié (montagnes, cours d’eau) et parfait pour celui qui, comme moi, aime les petites routes tranquilles. Il faut quand même être un peu sportif pour avaler les 12 000 m de dénivelé.
Il est sans doute possible d’améliorer l’itinéraire en utilisant d’avantage de bonnes pistes, mais mes quelques essais dans le Massif Central n’ont pas été très concluants (essais involontaires suite à l’utilisation de Google Maps vélo)

Mes coups de cœur:
– l’Aubrac, pour ses paysages magnifiques, et son habitat traditionnel superbe.
– la Camargue, et ses milliers de flamands roses, parfaite pour le vélo.

Côté matériel:
– aucune crevaison et aucun problème matériel (merci Schwalbe et Shimano).
– excellent comportement de la potence suspendue ShockStop de Redshift sur les sentiers.
– appareil photo au format micro quatre-tiers idéal pour ce type de parcours (Olympus EM5-Mk2). Sauf pour les oiseaux en Camargue, je n’ai utilisé que 2 objectifs : le 15mm/1.7 Panasonic et le 45mm/1.8 Olympus.
– Impossible de trouver des cartouches de gaz à visser dans le Massif Central. J’avais pris la précaution de prendre mon réchaud Trangia mixte gaz/alcool.

Pour plus de détail sur mon matériel: Matériel vélo.

Galerie plein Ecran

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